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Voici le témoignage de Guy-Pierre Gautier, grand-père de l'auteur, survivant de Dachau. Engagé en 1943 dans la brigade « Liberté » des francs-tireurs et partisans de La Rochelle, il s'emploie à des sabotages de voies ferrées et au renseignement. La bravoure côtoie l'insouciance. A l'arrestation du réseau, les difficultés commencent avec les interrogatoires par la gestapo, une mutinerie de la prison d'Eysses, les fusillés.
Le cauchemar s'installe lors du voyage infernal en wagons à bestiaux jusqu'à Dachau. Le courage masque alors à peine la frayeur. Le récit poignant d'un survivant, jour après jour, souffrance après souffrance, jusqu'à l'apparition de la silhouette immense d'un gi américain qui annonce la fin du cauchemar le 30 avril 1945.
Un beau témoignage...
Tiburce Oger nous livre là un album de qualité. Il y raconte l'histoire de son propre grand-père, Guy-Pierre GAUTIER, résistant pendant la seconde guerre mondiale.
Nous sommes en Charente-Maritime, Guy-Pierre a 19 ans. Il s'engage début 1943 dans la Brigade des Francs-Tireurs et Partisans de la Rochelle, une organisation de résistants spécialisés dans la destruction de matériel et infrastructures. Il est nommé rapidement lieutenant du détachement "Liberté", sous un nouveau nom, "Henri Martial", matricule FTPF 501.
Les réseaux de résistance sont petit à petit infiltrés par des espions de la police et la Brigade est alors traquée par la police allemande. Arrêté par la gestapo et des hommes du service d'Action Politique en octobre 1943, il est enfermé à la prison de Niort. Commence alors pour lui une longue descente aux enfers. Il subit maintes tortures pour le forcer à dénoncer ses camarades. Il est ensuite envoyé à la Grande Centrale d'Eysses près de Villeneuve-sur-Lot où sont incarcérés tous les résistants faits prisonniers. Neuf mois plus tard, le cauchemar continue. Le 21 juin 1944, après un voyage en train éprouvant, entassés comme du bétail dans les wagons, il est déporté en Allemagne, pour finir au camp d'Allach près de Dachau le 10 juillet 1944.
Les travaux forcés, la brutalité des gardes, la faim, le froid et le typhus seront ses lots quotidiens et lui laisseront des séquelles physiques et morales pour la vie.
Un très bel hommage à tous ces hommes courageux dont il fit parti...