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Vita nostra brevis est, brevi finietur...
« Notre vie est brève, elle finira bientôt... »
C'est dans le bourg paumé de Torpa que Sacha entonnera l'hymne des étudiants, à l'« Institut des technologies spéciales ». Pour y apprendre quoi ? Allez savoir. Dans quel but et en vue de quelle carrière ? Mystère encore. Il faut dire que son inscription ne relève pas exactement d'un choix : on la lui a imposée...
Comment s'étonner dès lors de l'apparente absurdité de l'enseignement, de l'arbitraire despotisme des professeurs et de l'inquiétante bizarrerie des étudiants ?
A-t-on affaire, avec Vita nostra, à un roman d'initiation à la magie ? Oui et non.
On évoque irrésistiblement la saga d'Harry Potter et plus encore Les Magiciens de Lev Grossman.
Mêmes jeunes esprits en formation, même apprentissage semé d'obstacles.
Mais c'est sur une autre terre et dans une autre culture, slaves celles-là, que reposent les fondations d'un livre qui nous rappellera que le Verbe se veut à l'origine du monde.
Les lecteurs de fantasy occidentale saturés d'aspirations à l'héroïsme tous azimuts en seront tourneboulés.
J'AI AIMÉ !
Depuis que Farit Kojennikov a pris l'adolescence de Sacha en otage, cette dernière crache des pièces d'or. Partir étudier à l'Institut des technologies spéciales n'est plus une option quand la vie de ses proches en dépend. Quelque chose, un jour, se brise pour ne plus jamais pouvoir se reconstruire. Ce moment fugace qui cristallise le passage à l'âge adulte, Vita Nostra le saisit en plein vol. Puissant roman d'apprentissage aux allures labyrinthiques, à la poursuite d'un enseignement hors norme !