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Dans ce récit récompensé par le prix Goncourt en 1990, Jean Rouaud livre une histoire intime et familiale des êtres qui lui sont chers. Marqué par les décès successifs de trois d'entre eux, il se remémore des anecdotes du passé, qui surgissent au gré d'objets retrouvés : lettres, photos, images pieuses, et même un dentier en or, legs insolite de la grand-mère Aline. Sans oublier le carnet du grand-père Pierre, auréolé de mystère.
Au fil des pages, c'est un portrait de la France d'hier qui se dessine, avec pour toile de fond la Grande Guerre, où l'histoire individuelle se mêle à l'Histoire collective dans des circonstances douloureuses. Microlectures ;
. Vers le bac ;
. Parcours en ligne ;
. Groupements de textes :
- d'autres regards sur la Grande Guerre ;
- le récit autobiographique, ou la quête des origines ;
.
Cahier photos :
- la guerre de 1914-1918 en BD ;
- se raconter avec des objets.
D'abord le père est mort, puis la vieille tante, enfin le grand-père. C'est de là que naît le récit ou plutôt devrais-je dire les réminiscences, car ce livre est un livre de mémoire : les souvenirs surgissent d'un mot d'une phrase et nous emmènent dans un passé de plus en plus ancien jusqu'à arriver à la première guerre mondiale et puis d'un mot nous sommes de retour dans le présent.
Les personnages de cette grande famille s'animent, attendrissants avec leurs lubies comme la petite tante et ses images pieuses. Avec ce sens de l'expression qui le caractérise, Jean Rouaud nous renvoie à notre propre passé et ravive en nous des souvenirs familiaux oubliés et aussi touchants.