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Le ciel était tout azur : de petits nuages floconneux qui semblent le duvet dont les oiseaux font leurs nids, flottaient dans l'immensité. Le mois de juin commençait si charmant que l'âme se prenait à chanter l'hymne éternel de l'amour et de la vie ; dans la nature entière passait comme une brise chargée de bonheur.
J'avais accompagné dans la forêt les bûcherons de mon père.
Connaissez-vous, lecteur, la forêt des Ardennes, où le sanglier a choisi sa bauge ; où résonnent incessamment les fanfares du cor de chasse et les aboiements de la meute ardente qui se fatigue à courir les hôtes de ces bois profonds ?
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.