Un grand texte de 1963 de l'écrivain américain William Gardner Smith sort bientôt chez Christian Bourgois. Un très grand texte.
Paris. Années 60. Simeon, américain noir, a quitté son pays, la ségrégation, les violences ordinaires. Il a fui ces visages blancs de peur de commettre l'irréparable. Pour la vie française, un idéal qui n'a de reluisant que son vernis extérieur.
Simeon est un cœur qui bat et qui se retrouve dans la lutte, la ségrégation, les violences ordinaires. Il a fui ces visages blancs de peur de commettre l'irréparable. Pour la vie française, un idéal qui n'a
de reluisant que son vernis extérieur.
Paris, c'est les clubs de jazz de Saint Germain, les bistrots où l'on parle beaucoup, où l'on réécrit sa propre histoire. C’est des nuits sans dormir et des rencontres de hasard.
On se trouve là dans une croisée des genres et des mondes : blancs, noirs, algériens, américains blancs américains noirs, martiniquais et polonais. Chacun réfugié, chacun échappé, chacun expatrié.
Mais au delà du bon temps, des discours intello et de l'idée qu'ici vaut mieux qu'ailleurs, la réalité est entaillée de haine et de violence. Parce que le racisme est partout, là comme autre part.
On noie à Paris les algériens, comme on matraque les noirs aux États-Unis, comme on parquait les juifs en Pologne.
Le visage de pierre, c'est le combat de toutes les minorités, pour leurs droits, leur reconnaissance, c'est montrer combien l'homme est partout le même et que la lutte ne fait jamais que recommencer.
Intelligent, brillant, poignant, un livre mythique !
Le visage de pierre
Un grand texte de 1963 de l'écrivain américain William Gardner Smith sort bientôt chez Christian Bourgois. Un très grand texte.
Paris. Années 60. Simeon, américain noir, a quitté son pays, la ségrégation, les violences ordinaires. Il a fui ces visages blancs de peur de commettre l'irréparable. Pour la vie française, un idéal qui n'a de reluisant que son vernis extérieur.
Simeon est un cœur qui bat et qui se retrouve dans la lutte, la ségrégation, les violences ordinaires. Il a fui ces visages blancs de peur de commettre l'irréparable. Pour la vie française, un idéal qui n'a de reluisant que son vernis extérieur.
Paris, c'est les clubs de jazz de Saint Germain, les bistrots où l'on parle beaucoup, où l'on réécrit sa propre histoire. C’est des nuits sans dormir et des rencontres de hasard.
On se trouve là dans une croisée des genres et des mondes : blancs, noirs, algériens, américains blancs américains noirs, martiniquais et polonais. Chacun réfugié, chacun échappé, chacun expatrié.
Mais au delà du bon temps, des discours intello et de l'idée qu'ici vaut mieux qu'ailleurs, la réalité est entaillée de haine et de violence. Parce que le racisme est partout, là comme autre part.
On noie à Paris les algériens, comme on matraque les noirs aux États-Unis, comme on parquait les juifs en Pologne.
Le visage de pierre, c'est le combat de toutes les minorités, pour leurs droits, leur reconnaissance, c'est montrer combien l'homme est partout le même et que la lutte ne fait jamais que recommencer.
Intelligent, brillant, poignant, un livre mythique !