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Passionnant
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Terrifiant
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XXIe siècle
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Le Caire
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Franck Sharko
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lille
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Liège
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Lucie Hennebelle
Le Syndrome [E] est mon premier roman de Franck Thilliez et je dois bien avouer que je n'ai pas été déçu. L'histoire commence sur les chapeaux de roue avec un passionné de cinéma qui déniche quelques vielles bobines et en visualisant l'une d'elles se retrouve aveugle. Ah oui, j'oubliais il a aussi un cercle blanc en haut de la bobine, ça ne vous fait pas penser à un excellent film d'horreur japonais, vous?
Et oui, moi aussi mais la comparaison s'arrête là! Et bien heureusement d'ailleurs. Pour la suite Franck Thilliez nous embarque dans un thriller époustouflant bourré de rebondissements
en tous genres et de plus, excellemment documenté. Il y a énormément de recherches, que ce soit scientifique (les effets des images subliminales par exemple), historiques (les orphelinats) ou techniques (le cinéma depuis ses débuts). Cela ne fait qu'augmenter la puissance de ce roman en ancrant l'histoire dans notre réalité.
Ensuite, il y a les deux personnages principaux bien connus des fans de Thilliez:
- Lucie Hennebelle: jeune inspectrice à Lille, mère de famille célibataire, d'apparence fragile mais très efficace
- Franck Sharko: commissaire balaise, un vrai roc, bourru, ressorti d'un placard, schizophrène
Ces 2 flics ont au début chacun leur enquête mais très vite, elles vont se rejoindre et ils devront apprendre à travailler ensemble ce qui ne sera pas simple.
Le thriller est énorme, abominable par moments, mais sans longueurs. Le seul bémol serait éventuellement la romance qui s'installe peu à peu dans le récit mais pourquoi pas? En tous cas cela ne m'a pas du tout gâché mon plaisir.
Je ne vous dévoilerais rien de plus pour ne pas vous empêcher de découvrir ce roman mais sachez juste que la suite (et pas encore la fin) se passe dans GATACA qui sera sans nul doute l'une de mes prochaines lectures.
Plongeon au coeur de la violence
Au travers de deux enquêtes, Thilliez nous brosse un terrible portrait de la violence moderne, accessible et manipulable.
Par le biais du cinéma, de l'image et d'un film aussi malsain que dangereux, ou sur les traces d'un découpeur de crâne ayant suivi la mort là où elle frappait en masse, les deux héros du nouveau Thilliez franchissent une nouvelle barrière de l'horreur humaine.
Des heures noires du Québec à l'apogée du règne moderne de l'image, vous n'en ressortirez qu'à bout de souffle.