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Dans le bal tournoyant que conduit la Folie,
On voit, roses et noirs, les masques se mêler ;
Puis quand la verte Aurore au matin vient souffler
Sur les lustres mourants et leur flamme pâlie,
Quand le dernier quadrille a cessé de ronfler
Dans la salle muette à moitié désemplie,
Alors le masque noir ou rose se délie
Et le secret des traits vient à se révéler.
Ainsi dans cette Vie humaine chacun porte
Un Masque que demain doit dénouer la Mort,
Masque, nom passager, illustre, obscur, qu'importe ?
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.