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Qu'est-ce qui a bien pu pousser Hilde, poétesse dans l'âme et spécialiste de la langue tchouktche, à assassiner son mari Walter, atteint d'une tumeur au cerveau, d'un coup de hache dans son sommeil, la nuit du Nouvel An ? Dans ce court roman à la fois drôle et désespéré, conte cruel et affûté, les morts scrutent depuis l'au-delà leurs anciens voisins, amis ou parents du village, cherchent à résoudre l'énigme de leurs existences, et c'est l'humanité entière qui semble se refléter dans ce microcosme sans échappatoire.
Le 34 septembre
Le 34 septembre ce serait le jour imaginaire où l’on pourrait décider de faire n’importe quoi, un jour libre coupé du réel. Le 34 septembre c’est comme tout ce livre : une divagation, une bizarrerie.
Fantaisie villageoise, vaudeville macabro-loufoque, l’éloge de la frivolité prise dans le tapis de la gravité, la chronique chorale de ce petit village allemand post-chute du mur, emballe le réel dans de la cellophane magique.
Déroutante et toujours surprenante, une lecture tout à fait délicieuse.