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A vingt-huit ans, Kento habite encore chez sa mère, souffre de rhume des foins et n'est pas très vaillant au lit avec sa petite amie. Il traîne toute la journée dans l'appartement, guère plus actif que son grand-père qui partage leur vie et ne cesse de se plaindre.
Kento décide d'assister son grand-père dans son désir d'une mort digne et et paisible, mais cette tentative d'euthanasie douce se transforme en une double renaissance.
Renaissance de Kento qui, frappé par la déchéance physique de son grand-père, se lance dans une reconstruction complète de son corps, cerveau compris, et voit s'ouvrir à lui de nouveaux horizons. Renaissance aussi de l'aïeul qui, fortifié par la sollicitude de son petit-fils, retrouve le courage de vivre.
Né en 1985 à Tokyo, Hada Keisuke a tout juste dix-sept ans lorsqu'il reçoit le prix Bungei pour son premier roman, Kokureisu (Eau sombre et glacée) .
Diplômé de l'école de commerce de l'université Meiji, il quitte son emploi après un an et se consacre à l'écriture. La Vie du bon côté est son dixième roman.
Les Vestiges du temps
Kento, jeune chômeur mène une vie peu stimulante jusqu’au jour où son grand père grabataire emménage chez lui. Ancré dans la tradition japonaise ce récit est une photographie assez édifiante d’un pays pris entre le respect des valeurs (l’accompagnement des anciens sur leur fin de vie) et le désir d’émancipation d’une jeunesse de plus en plus précarisée par une société vieillissante. C’est également un roman pétri d’humour noir qui nous questionne assez justement sur notre rapport à la vieillesse et la mort. A la fois sérieux et assez léger.