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Reprendre goût à la vie à l'heure où on ne s'y attend plus ! Ce matin-là, Kento décide de prendre les choses en main. On peut le comprendre. A vingt-huit ans, il habite encore chez sa mère, souffre de rhume des foins et n'est pas très vaillant au lit avec sa petite amie. Il traîne toute la journée dans l'appartement, guère plus actif que son grand-père qui partage leur vie et ne cesse de se plaindre.
Ce jour-là, Kento décide donc d'assister son grand-père dans son désir d'une mort digne et paisible. Mais paradoxalement c'est le vieux monsieur frappé par la déchéance qui va redonner à son petit-fils le courage d'affronter les défis que lui pose l'existence. C'est ainsi qu'un jeune homme et son grand-père redécouvrent le goût de leur vie, précaire, éprouvante mais unique, en s'appuyant l'un sur l'autre.
Ce livre bienveillant, égayé d'une pointe de dérision, a reçu le prestigieux prix Akutagawa, le Goncourt japonais.
Les Vestiges du temps
Kento, jeune chômeur mène une vie peu stimulante jusqu’au jour où son grand père grabataire emménage chez lui. Ancré dans la tradition japonaise ce récit est une photographie assez édifiante d’un pays pris entre le respect des valeurs (l’accompagnement des anciens sur leur fin de vie) et le désir d’émancipation d’une jeunesse de plus en plus précarisée par une société vieillissante. C’est également un roman pétri d’humour noir qui nous questionne assez justement sur notre rapport à la vieillesse et la mort. A la fois sérieux et assez léger.