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italie
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Don Juan
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lecture-2012
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chall-balzac
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Ferrare
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San Lucar
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Bartholoméo Belvidéro
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conte fantastique
Cette nouvelle prend place dans un palais de Ferrare : le jeune Don Juan et le prince de la maison d'Este sont réunis pour un festin accompagné de sept jeunes et jolies courtisanes. Les jeunes gens discutent et Don Juan se plaint à sa compagnie de la longévité de son père, Bartholoméo Belvidéro, un richissime nonagénaire qui lui a toujours permis de vivre dans un grand luxe et sans jamais rien lui interdire. Lorsqu’on les interrompt pour prévenir le jeune homme que le vieillard est mourant, Don Juan se rend au chevet de son père qui lui révèle alors qu’il est en possession d’une
fiole contenant un liquide qui permettra de le ressusciter. Pour cela, il nécessite cependant l’aide de son fils qui doit le frictionner tout entier après sa mort. Devant le cadavre de son père, Don Juan ne parvient pas à se soumettre à la dernière volonté de son père. De ce fait, les servants commencent l’embaumement du corps. Le soir venu, Don Juan se décide à imbiber d’élixir l’œil de son père qui reprend aussitôt vie. Stupéfait par l’action de ce mystérieux liquide, Don Juan décide de crever l’œil de son père, commettant ainsi un parricide. Pour ne pas éveiller de soupçons, il enterre son père avec tout le faste permis et fait poser une statue majestueuse sur la tombe du défunt.
Quand il devient, à son tour, un homme vieux et vulnérable, il se retire dans un château non loin de la ville de San Lucar et épouse une jeune Andalouse dévouée et gracieuse, du nom de Done Elvire. Tout l’inverse de son père, le fils de Don Juan, Philippe Belvidéro, est vertueux et pieux, et Done Elvire et lui prennent soin du vieillard jusqu’à son dernier jour, non pas par amour pour sa personne mais pour gagner un maximum d’argent. Don Juan, sentant la mort approcher, fait appeler son fils et lui demande, à son tour, la même faveur que son père des années auparavant, mais sans pour autant lui révéler les vertus du contenu de la fiole. Philippe exécute les instructions de son père et donne peu à peu vie à son visage puis à son bras droit avec lequel il étrangle le jeune homme qui lâche la fiole, laissant s’échapper le précieux liquide. En quelques instants, une foule s’amasse autour du corps du vieillard qui a récupéré son visage de jeune homme. Tous les ecclésiastiques et autres témoins prennent la décision de canoniser Don Juan. Lors de son enterrement, Don Juan prononce des injures blasphématoires et la tête du vieillard tue un abbé en se détachant du corps.
Cette nouvelle se termine donc sur un enterrement satanique et meurtrier. Cela n’est pas sa seule particularité car l’auteur intervient à deux reprises dans le récit ; d’abord dans l’introduction, après le parricide, ensuite, à la fin, quand il commence une réflexion sur ce qu’il appelle lui-même un mythe mais qu’il laisse le lecteur faire lui-même.-w
conte fantastique
Cette nouvelle prend place dans un palais de Ferrare : le jeune Don Juan et le prince de la maison d'Este sont réunis pour un festin accompagné de sept jeunes et jolies courtisanes. Les jeunes gens discutent et Don Juan se plaint à sa compagnie de la longévité de son père, Bartholoméo Belvidéro, un richissime nonagénaire qui lui a toujours permis de vivre dans un grand luxe et sans jamais rien lui interdire. Lorsqu’on les interrompt pour prévenir le jeune homme que le vieillard est mourant, Don Juan se rend au chevet de son père qui lui révèle alors qu’il est en possession d’une fiole contenant un liquide qui permettra de le ressusciter. Pour cela, il nécessite cependant l’aide de son fils qui doit le frictionner tout entier après sa mort. Devant le cadavre de son père, Don Juan ne parvient pas à se soumettre à la dernière volonté de son père. De ce fait, les servants commencent l’embaumement du corps. Le soir venu, Don Juan se décide à imbiber d’élixir l’œil de son père qui reprend aussitôt vie. Stupéfait par l’action de ce mystérieux liquide, Don Juan décide de crever l’œil de son père, commettant ainsi un parricide. Pour ne pas éveiller de soupçons, il enterre son père avec tout le faste permis et fait poser une statue majestueuse sur la tombe du défunt.
Quand il devient, à son tour, un homme vieux et vulnérable, il se retire dans un château non loin de la ville de San Lucar et épouse une jeune Andalouse dévouée et gracieuse, du nom de Done Elvire. Tout l’inverse de son père, le fils de Don Juan, Philippe Belvidéro, est vertueux et pieux, et Done Elvire et lui prennent soin du vieillard jusqu’à son dernier jour, non pas par amour pour sa personne mais pour gagner un maximum d’argent. Don Juan, sentant la mort approcher, fait appeler son fils et lui demande, à son tour, la même faveur que son père des années auparavant, mais sans pour autant lui révéler les vertus du contenu de la fiole. Philippe exécute les instructions de son père et donne peu à peu vie à son visage puis à son bras droit avec lequel il étrangle le jeune homme qui lâche la fiole, laissant s’échapper le précieux liquide. En quelques instants, une foule s’amasse autour du corps du vieillard qui a récupéré son visage de jeune homme. Tous les ecclésiastiques et autres témoins prennent la décision de canoniser Don Juan. Lors de son enterrement, Don Juan prononce des injures blasphématoires et la tête du vieillard tue un abbé en se détachant du corps.
Cette nouvelle se termine donc sur un enterrement satanique et meurtrier. Cela n’est pas sa seule particularité car l’auteur intervient à deux reprises dans le récit ; d’abord dans l’introduction, après le parricide, ensuite, à la fin, quand il commence une réflexion sur ce qu’il appelle lui-même un mythe mais qu’il laisse le lecteur faire lui-même.-w