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Henri Bouriché, statuaire angevin... Qui s'en souvient ? Et pourtant, en 1980, les dépliants touristiques du Canada vantent, à grand renfort de couleurs sur papier glacé, la beauté du monumental autel de l'église Notre-Dame de Montréal, qui est son ouvre. Petit berger né à Chemellier, Bouriché mendiait à la porte de l'église du village. Orphelin très jeune, il fut placé comme serviteur, puis apprenti charron.
Ouvrier habile, il entra comme élève chez deux sculpteurs angevins et perfectionna son art à Paris pendant dix ans. De retour à Angers, sa carrière fut féconde jusqu'à ce que le destin brutal, s'abattant sur lui, transforme sa vieillesse en une épreuve qui dura vingt ans.