Nicolas Rey frôle la mort, et décide alors de se mettre à nu. D’avouer. De dire toute la vérité.
« Parce qu’on gagne un temps fou et que l’on se sent beaucoup mieux après. »
Cela fait plusieurs années qu’il se drogue, ne paie pas de pension alimentaire pour son fils, triche, ment.
Ses addictions lui ont coûté son couple, la garde alternée, ses hanches, sa santé, son travail, son interdiction bancaire, et maintenant son toit.
Refusant que son fils Hippolyte se retrouve face à une épave ou une pierre tombale, il refuse de retomber dans la drogue et l’alcool.
Pour
sa soeur, ses parents, et son amour, Joséphine.
Si ce livre de près de 300 pages se lit d’une traite, on s’arrête à certains passages tant il est vif et poignant de sincérité.
Il ne faut pas attendre d’avoir (trop vite) tourné la dernière page pour souffrir avec lui, notamment d’avoir perdu l’amour de sa vie, Joséphine.
Comment faire?
Son médecin semble lui avoir trouvé la seule solution pour qu’il puisse la récupérer un jour : rester vivant.
On lui donne tout le courage nécessaire pour tenir bon, et se libérer enfin de ses démons.
En 2019 il sera en tournée accompagné de Mathieu Saikaly, avec « Les Garçons Manqués ».
Et le 10 janvier paraîtra « Lettres à Joséphine », l’ultime roman du chagrin d’amour.
Nicolas Rey avoue tout
Tout... ou presque. Ce menteur invétéré nous fait des aveux et promet : cette fois il sera sincère. Pourtant à la lecture, le doute subsiste. Mais au final peu importe. Devant tant d'amour et d'humanité, la vérité n'est que secondaire, nous n'avons plus aucune envie de le juger. Et cette lecture devient apaisante et rassurante.