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'Elle imagine possible un mari fidèle, pour ça elle est prête à faire sa fille des rues, sa prostituée, sa courtisane. Tout plutôt que ça : qu'il couche ailleurs. Elle dit tout, elle pense tout, elle l'aime à se tuer.'
Deux femmes en résistance contre la fin du désir amoureux. À un siècle d'écart leurs chemins se croisent, se confondent, se séparent : l'une tente l'impossible pour reconquérir l'homme qu'elle aime, l'autre imagine une rupture radicale.
Toutes deux refusent le silence des corps.
un roman de la soif
bouleversant et très surprenant;
2 femmes confrontées a la fin du désir;
de nos jours: claire , de retour de vacances avec sa fille Kay, ne souhaite pas rentrer chez elle et affronter son mari pour lequel elle n'éprouve plus de désir;
1914: Henriette Caillaux , épouse d'un politicien de l'époque très connu, voit son amour lui échappé; son époux étant un homme a femmes.
la souffrance de 2 corps qui sont en manque de désir.
les 2 femmes se confondent , se croisent, se séparent tout au long de ces pages.
le style de Valentine Goby est très surprenant: les mots glissent d'un chapitre à l'autre... les chapitres ne se terminent pas par un point mais dans le milieu des phrases, la fin de la phrase ouvrant le chapitre suivant et passant ainsi d'Henriette à Claire ou de Claire à Henriette;
Valentine Goby m'écrira dans sa dédicace que ce roman est "un roman de la soif", c'est exactement ce que j'ai ressentie;