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Une forêt, une rivière, un village. Un clochard vit seul depuis quelques mois dans une cabane rudimentaire. Il a fui la grande ville pour être pénard, pour être ailleurs. Mu tout autant par le désir de liberté que par la lâcheté, il rêvasse, cherche de quoi manger, a faim, a froid, se remémore d'anciens compagnons de route, des amitiés passées, l'amour aussi. La solitude est devenue sa compagne mais même dans une campagne reculée les gens sont là, qui observent, se demandent, discutent, aiment ou n'aiment pas.
L'homme n'est pas le bienvenu.À PROPOS DE L'AUTEURNé à Paris, Marc Baudinet grandit en Bourgogne avant de partir vivre à Londres, une ville à laquelle il est resté très attaché. En 1994, il s'installe à Prague où il enseigne l'anglais. En 2010, il quitte l'Europe pour Phnom Penh, Cambodge, où il vit toujours. Il apprécie les voyages, les rencontres, la photographie et l'écriture est devenue une nouvelle compagne.
On reçoit une belle claque
68 pages mais tout y est. Le diktat de la consommation alors que des "marginaux" vivent dignement sans un toit ; l'absurdité des règlements qui mènent à la prison ; l'amitié, l'amour pudique mais entier, total ; la communion avec la nature, la vraie, pas celle des Center Parks ; une quête de liberté quotidienne, concrète et fière face aux chiens de garde qui ont peur du regard de ce vagabond.
Oui on reçoit une belle claque...Mais quel homme ou femme politique osera le lire et dire ?