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Cheminante je suis, cheminante je demeure, de l'aube de mes jours au crépuscule de ma vie et sur mon visage à présent empreint de sérénité, ne cherchant rien désormais si ce n'est à retracer au travers de ces plis formés à force de rires, de pleurs ou de s'alimenter de leurres, les heures, les mois puis les années superposées longuement, liées une à une puis peaufinées sur l'entourage de mon corps.