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Suite à l’évidence de l’innocence d’un homme pourtant acculé à un procès pour « avoir voulu
affamer et dévaster la capitale », l’auteur entreprend une dénonciation énergique des calomniateurs, des imposteurs et autres délateurs : « ceux qui cherchent à noircir dans l’esprit du peuple les intentions, les discours, la conduite de leurs concitoyens ». Montrant le mécanisme de la délation, il s’insurge de l’absence, en France, de sanctions pénales contre ceux qui dénoncent leurs concitoyens en dehors des tribunaux.
D’autant que l’imprimerie facilite plus encore les possibilités de répandre ainsi le mensonge et l’erreur. Dans un même mouvement, c’est l’avidité des citoyens pour de telles infamies que l’auteur dénonce.