En cours de chargement...
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse, Tant va le vieux au désert qu'à la fin il s'effrite. C'est dur d'être à l'hiver de sa vieEt de constater que la meilleure partie est finie. Ton vieux corps malade perclus d'infirmitéTe rappelle qu'on ne peut être et avoir été. Tu n'es plus le magnifique goélandSurvolant tout de ses ailes de géantTu n'es plus qu'un vieil émeuDont la très vieille carcasse m'émeut. Souhaitons qu'à l'aube du renouveauTu seras bientôt un homme nouveauPuisant dans ses dernières ressources Et tel le saumon remontant à sa sourceTu feras une dernière apparition Qui nous laissera perclus d'émotion.