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Qui a tué Rose Rivière ? Et surtout qui a tué Rose Rivière, le 25 décembre, en plein spectacle de Noël au milieu d’une place bondée de monde ?
En tous cas, celui ou celle qui l’a fait est très doué(e), parce que personne, parmi l’assistance, ne l’a vu(e) !
C’est ce mystère insoluble auquel va se frotter notre héroïne, jeune avocate endurante et obstinée, qui s’acharnera a défendre, envers et contre tous, son client : coupable idéal de cette sombre histoire…
Un roman mené de main de maître par un génie du retournement de situation : je me suis fait avoir en beauté !
Début des années 1980, tout juste bachelier - miraculé ? -, Magyd quitte la cité, les tours des banlieues nord de Toulouse qui ont encadré – encastré - son enfance...
Il s’exile enfin au loin des tartes que lui ont valu son amour des lettres et ses assiduités scolaires.
Laisse aussi derrière lui ses combats, ses luttes, cette carotte à la reconnaissance après laquelle ils couraient entre potes. Ils courent aujourd’hui sans lui.
Magyd, à vingt ans, préfère le rock à l’engagement, les chansons aux slogans. Avec son groupe et ses potes blancs-bourges du lycée, il
écume les estrades en quête de gloire, d’un adoubement qui tarde : cherche à barrer ses passés, à faire fondre son beur dans la sueur des scènes : cette machine magique qui, dit-on, laverait plus blanc que blanc...
On suit donc dans ce roman les premiers pas dans la musique du chanteur de ZEBDA, pris dans les tourbillons de ses schizophrénies : et c’est drôle, et c’est grave, et c’est grave drôle !
Elles sont trois sœurs. Il y a Sabine, l’aînée, tempétueuse et déterminée : prête à tout pour réaliser ses rêves d’artiste. Hélène, celle du milieu, qui se joue, loin de sa famille catholique et modeste, une autre vie bien plus remplie, bien plus bourgeoise. Et puis, Mariette, la petite dernière qui, de loin, assiste aux chambardements qui s’annoncent...
Des années 70, dans cette société française qui se transforme, libérant aux femmes de plus en plus de temps, de plus en plus de place, jusqu’aux années charnières du début 80, nous suivons cette famille, et ses
secrets dans un tourbillon d’aventures et de passions !
Un roman absolument époustouflant et passionnant ! À lire et à offrir à ceux qu’on aime…
Rien que ça ? Non, c’est encore bien plus…
Une tragi-comédie qui dissèque, avec une ironie folle, les travers de nos vies ordinaires.
Fabrice Caro passe au crible nos petites lâchetés du quotidien à travers l’histoire d’Axel - vieux quadra, bientôt jeune quinqua – qui vit assez mal sa crise de milieu de vie : entre envies de tout foutre en l’air et la flippe de dérailler. En attendant de choisir son camp, il va devoir se taper tous les barbeucs foireux entre voisins, la rupture chialeuse de sa fille, ainsi que l’insurmontable perspective des vacances paddle-à-Biarrtiz
prévues avec un couple d’amis…
Je me suis marré du début à la fin, tant je me suis, parfois, reconnu. L’auteur sait cibler, avec férocité mais aussi beaucoup de tendresse, toutes ces absurdités, ces embarras qui, tous les jours, bien malgré nous, nous collent aux doigts.
C’est le grand jour ! Alexandre et Ada, enceinte jusqu’au cou, partent pour la maternité, accueillir à bras, et à cœurs, ouverts, leur deuxième enfant, laissant le premier à la garde d’une voisine. Le lendemain, pour tous ces personnages, le monde aura changé : ébranlées, toutes leurs certitudes auront volé en éclats...
Qu’est-ce qu’être une mère, qu’est-ce qu’être un père, dans un monde qui, tous, nous dépasse ?
Alice Ferney, dans ce roman tout à la fois magistral et subtil, tente de répondre à nos questions existentielles avec la grâce qui manque
à nos angoisses.
Un livre intelligent et passionnant, à mettre entre toutes les mains !
Un premier roman d’une beauté folle : la Provence comme vous ne l’avez jamais vue !
Perdons-nous, avec ces quelques pages, dans les replis de ces coins perdus, rares îlots de Nature préservés du monde des hommes, et de leurs folies. Réjouissons-nous de leur beauté cachée, introuvée…
À défaut de l’avoir plein nos téléphones, galeries débordantes de tout et rien, nourrissons-nous de son parfum, de ce trésor grâce aux mots, aux grands mots, aux beaux mots – oui, quel bel écrin - que l’on se prend, à la lecture de ce roman, en plein dans le cœur...
Voici le troisième roman de l’un de mes auteurs préférés !!
Gilles Marchand nous livre un conte comme vous n'en avez jamais lu : puisque des comme ça, il n'en existent pas !
Venez rencontrer Jolène, Marcel, Jésus et les autres : ces invisibles que la société a oublié… Communauté réfugiée en bord de monde, dans une auberge où il se passe de drôles de choses, où l’on ourdit aussi de drôles de plans : cette cour des miracles a choisi la Révolution, oui mais en poésie, oui mais en chanson !
Un roman réjouissant, tellement drôle mais surtout très puissant.
Une fable extraordinaire...
En Andalousie, il est des mondes et des légendes qui se transmettent génération après génération. Ils font vivre le souffle d'une famille à travers le temps, et à travers l'Histoire.
Sur ces terres, depuis la nuit des nuits, lorsqu'une femme sent approcher la fin, elle se brode un coussin, en forme de cœur, qu’elle remplit, à destination du néant, de ses petits secrets sur des bouts de papier. Pour partir plus légère.
À sa mort, sa fille aînée en hérite, avec l’interdiction formelle de l’ouvrir...
Sommes nous faits de l’histoire de nos mères ?
Un roman d’une
poésie folle sur la famille et ses secrets : sur ce que l’on se transmet, d’âge en âge, comme fardeaux mais aussi comme espoirs...
Depuis le temps que je l’attendais ! Olivia Ruiz et son imaginaire fantasque et décalé, font une entrée fracassante en littérature avec ce premier roman !
Comme d’habitude, comme dans les chansons qu’elle écrit et qu’elle compose, c’est un monde entier qu’elle livre à sa plume.
Ici l’histoire d’un exil, celle d’un déchirement mais aussi celle d’un amour indescriptible. Celle, romancée, de sa famille espagnole, de ses circonvolutions et de ses drames : et de leurs transmissions de génération en génération.
Une jeune fille hérite de la commode aux secrets
de sa grand-mère - cette femme extraordinaire qui, fuyant le Franquisme, s’est réinventée ailleurs, en France - va enfin, en ouvrant les tiroirs, ôter le voile de son histoire, pour y trouver sa place.
coup de coeur !
Ah Charles Baudelaire ! Alors : génie ou sale type ?
Les deux, mon capitaine !
Avec sa verve habituelle, Jean Teulé nous dresse le portrait au vitriol du plus grand poète français, et ça décoiffe. Misogyne, arrogant, pervers et drogué, n’en jetez plus : mais à côté de cela quel poète! quel esprit!
Entremêlant l’œuvre et la biographie– de son enfance collée aux basques de sa mère à l’aphasie de sa fin de vie, en passant par l’écriture de ses Fleurs – relatant ses acmés comme ses fureurs, Teulé déconstruit le mythe pour mieux l’appréhender et nous faire rencontrer l’homme derrière l’artiste.
Un roman absolument brillant, aussi désopilant qu’érudit : encore une belle réussite.
Merci Jean !