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Jolene n'est pas la plus belle, pas la plus fine non plus. Et pas forcément la plus sympa. Mais lorsqu'elle arrive dans cet hôtel, elle est bien accueillie. Un hôtel ? Plutôt une pension qui aurait ouvert ses portes aux rebuts de la société : un couple d'anciens taulards qui n'a de cesse de ruminer ses exploits, un ancien catcheur qui n'a plus toute sa tête, une jeune homme simplet, une VRP qui pense que les encyclopédies sauveront le monde et un chanteur qui a glissé sur la voie savonneuse de la ringardisation.
Ce petit monde vivait des jours tranquilles jusqu'à ce que Jolene arrive. En quelques mois à peine, l'hôtel devient le centre de l'attention et le quartier général d'une révolte poétique, à l'issue incertaine.
Être celle
Gilles Marchand revient avec "Requiem pour une apache" métaphore de l'âge adulte, de l'engagement et des illusions...perdues.
L'apache en question, c'est Jolène (la Joliiine de Dolly Parker) qui, de cailloux dans la chaussure aux troncs d'arbres en plein visage, vient échouer dans un hôtel, tenu par un certain Jesus, amateur de bonne chère, qui accueille et nourrit tous les doux-dingues et autres gentils voyous qui passent par là.
Chacun étant dans son petit quant-à-soi, ne partageant que passions musicales, littéraires et poétiques, l'arrivée de Jolène va créer la situation idéale pour le soulèvement de ces laissés-pour-compte. Et l'hôtel de devenir The Place To Be, un endroit où l'on se sent forts, ensemble.
Bien entendu, de barricades détruites en barrières érigées, le train de la désillusion ne va pas tarder à pointer le bout de son nez.
Un roman musical, tout en poésie et rebondissements, qu'on lit le sourire au coin des yeux et la larme au bord des lèvres.