Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Après Crimes en série et Destination morgue, ce troisième recueil clôt - provisoirement - la publication des textes courts de James Ellroy. On connaît...
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Après Crimes en série et Destination morgue, ce troisième recueil clôt - provisoirement - la publication des textes courts de James Ellroy. On connaît l'intérêt de l'auteur pour les faits divers criminels et en particulier les affaires qui défraient la chronique. Cette obsession constitue le thème central des articles et fictions réunis dans Tijuana mon amour. Qu'il retrace l'enquête sur la mort de la fille d'un présentateur de radio, brosse le portrait d'un célèbre district attorney ou mette en scène l'un de ses héros préférés, l'intarissable rédacteur en chef de la gazette à scandales l'Indiscret, Ellroy n'aime rien tant qu'explorer "la jungle du glamour" et en rapporter des trouvailles saisissantes, scabreuses, au goût amer et à l'odeur nauséabonde. On y croisera le célèbre gangster Mickey Cohen, Lana Turner et son amant Johnny Stompanato, Rock Hudson, Frank Sinatra et quelques figures d'acteurs ou autres " people " de seconde zone, tous tombés dans la boue du scandale au point que certains ne s'en relèveront pas. On retrouve avec jubilation la patte caractéristique de l'auteur du Dahlia noir dans ces portraits au vitriol des flics, des acteurs, de la pègre et des médias. A travers ces trois articles et six nouvelles, c'est la face noire d'une Californie schizophrène qui est radiographiée avec une acuité rageuse, provocatrice, brillantissime.