Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cherchant à mettre en place de véritables passages entre Walter Benjamin et Pier Paolo Pasolini, cet ouvrage fait entrer les deux oeuvres dans un profond...
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Cherchant à mettre en place de véritables passages entre Walter Benjamin et Pier Paolo Pasolini, cet ouvrage fait entrer les deux oeuvres dans un profond rapport de résonance, tout en respectant la singularité de chacune. Si le dispositif emporte par conséquent les deux pôles vers un devenir-autre, il évite cependant tout processus d'amalgame, en recourant à la mise en place de problématiques communes, qui permettent le déploiement d'un plan au sein duquel jouent les écarts comme les affinités entre Benjamin et Pasolini - plan dessinant ainsi les linéaments d'une " grande identité " à venir. C'est essentiellement à partir de la question du langage que s'est révélé le nouage le plus profond entre les deux oeuvres, les résonances les plus marquantes qui se feront ensuite jour, en dérivant d'une façon ou d'une autre - qu'il s'agisse de la question du cinéma, de celle de l'origine, ou encore de l'histoire elle-même. Consacré à Walter Benjamin, ce volume propose un parcours au sein de son oeuvre, qui soit susceptible de mettre en place les problématiques au moyen desquelles les deux pôles du dispositif pourront en effet consoner. Le caractère non nostalgique de la philosophie de l'histoire, chez Benjamin, s'énonce dès les réflexions relatives au langage, puisque la " langue pure " des origines serait à appréhender à travers ses échos au sein des traductions, c'est-à-dire dans les langues post-babéliennes - le motif messianique ainsi introduit annonce donc déjà que l'origine est toujours à venir, aucunement à restaurer (seul le temps serait ici à restaurer). La possibilité d'écrire une histoire des vaincus ne sera dès lors susceptible d'être pensée qu'à la lumière d'une reviviscence du passé, et non de sa simple évocation, la remémoration visant en effet à faire revenir ce que jamais on n'a vécu. Par conséquent, ce n'est pas une simple question de contenu qui est ici en jeu, puisqu'une telle histoire ne peut qu'être tributaire d'une certaine forme de transmission : il y a des manières de transmettre qui, en elles-mêmes, sont catastrophe, monumentalisant le passé, quand il s'agirait de s'ouvrir au passé en sa faiblesse.
Sommaire
DU PLAISIR DE RACONTER A L'IMPOSSIBILITE DE RACONTER
Langues, dialectes ; oralité, écriture ; le nom, le mot ; Approche philosophique, théologique et poétique du langage
Le langage comme vérité éclatée
LES RECITS BRISES DE LA MODERNITE (LE TEMPS DU PSEUDO-RECIT)
Le fil du récit
Des " pseudos-récits "
DYNAMITER LE TEMPS DU GRAND RECIT DES VAINQUEURS
Le livre des Passages comme allégorie du XIXe siècle