Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Si un écrivain a cherché à éclairer les lois profondes presque insaisissable de l'âme humaine, c'est Gérard de Nerval dans Sylvie. Cette histoire...
Lire la suite
" Si un écrivain a cherché à éclairer les lois profondes presque insaisissable de l'âme humaine, c'est Gérard de Nerval dans Sylvie. Cette histoire que l'on a qualifiée de naïve, c'est le rêve d'un rêve. Gérard essaie de se souvenir d'une femme qu'il aimait en même temps qu'une autre. En évoquant ce temps dans un tableau de rêve, il est pris du désir de partir. Il arrive... dans un pays qui est plutôt pour lui un passé et ce qu'il voit alors, pour ainsi dire détaché par une nuit d'insomnie, est entremêlé si étroitement aux souvenirs qu'on est obligé à tout moment de tourner les pages qui précèdent pour voir où se trouve... présent ou rappel du passé.
La couleur de Sylvie est une couleur pourpre d'un rose pourpre en velours pourpre ou violacé, et nullement les tons aquarellés d'une France modérée. Gérard a trouvé le moyen de donner à son tableau les couleurs de son rêve. "
Marcel Proust, Contre Sainte-Beuve.