Prince parmi les esclaves - Album

En octobre 1963, les 24 premiers volontaires du Corps de la Paix arrivent en Guinée pour aider, dans le cadre de l'enseignement de l'anglais. Depuis, la Guinée a bénéficié de l'appui de plus de 1 450 volontaires qui ont oeuvré et qui continuent à oeuvrer dans l'assistance technique, l'éducation pour le changement de comportement et le Développement durable des communautés, à la base dans les domaines de l'éducation, de la santé publique, de l'agroforesterie et du développement économique communautaire.
Ces volontaires ont formé beaucoup de cadres guinéens et continuent d'en former aujourd'hui encore. L'USAID, la deuxième agence, appuie par son soutien financier et logistique la Guinée dans les domaines de l'éducation, de la démocratie et de la bonne gouvernance, de la croissance économique et de l'agriculture, de la santé, de l'assistance humanitaire, de la lutte contre la pauvreté et du développement socio-économique.
L'initiative de l'ancien président George Bush «Un livre de français pour un élève» et l'initiative de l'actuel président Barack Obama «Stop Paludisme» sont entre autres des exemples éloquents qui illustrent l'assistance du peuple américain à travers l'USAID à la Guinée. La section culturelle de l'Ambassade des Etats-Unis en Guinée vise à faire connaître les positions américaines, par l'organisation de colloques et de séminaires animés par des indépendants et officiels Américains, et par la publication d'oeuvres de référence.
Elle vise aussi le maintien des relations bilatérales avec la presse locale et les médias ; favorise également les projets entre institutions privées guinéennes et américaines et participe à la promotion des arts américains et guinéens. Promouvoir et améliorer les droits de l'homme est un élément essentiel de l'effort américain pour soutenir la démocratie et l'égalité dans le monde. C'est dans cette logique que s'inscrit la fameuse histoire de Prince parmi les esclaves.
En effet, la grandeur des Etats-Unis et du peuple américain se mesure par son attachement aux droits de l'homme et à la liberté individuelle et collective. Cela s'illustre par cette histoire pathétique d'un jeune innocent lâchement dépossédé de sa liberté, il y a de cela 226 ans, en 1788, et rendu esclave pendant près d'un demi-siècle. Il a fallu la grandeur, la sagesse et la justesse de ce grand peuple et de ses grands Hommes pour qu'Ibrahima «Prince» de Timbo retrouve sa liberté avec toute sa famille.
Il a fallu que le président d'alors, John Quincy Adams en personne, et son secrétaire d'Etat Henry Clay, s'impliquent pour que Prince soit affranchi de l'esclavage et convoyé sur le bateau Harriet pour le retour au bercail le 9 février 1829, en passant par les côtes libériennes à Monrovia où il mourut malheureusement trois mois après, à 67 ans, sans jamais avoir pu atteindre son Timbo natal dont il rêvait tant.