Phosphènes

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Andrea Zanzotto - Phosphènes.
Si Le Galaté au bois, premier volet de la trilogie d'Andrea Zanzotto, prenait pour thème un sud matérialisé par les bois sombres et feuillus du Montello,... Lire la suite
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Résumé

Si Le Galaté au bois, premier volet de la trilogie d'Andrea Zanzotto, prenait pour thème un sud matérialisé par les bois sombres et feuillus du Montello, semés de riches traces historiques, Phosphènes, le second pan du dessein trinitaire, campe, pour sa part, un nord peu ou pas historicisé, fortement minéralisé, inclinant à un blanc enneigé, givré ou glacé. Dans cet univers comme surexposé, de réfractions en diffractions, la lumière est au surcroît. Une foule de scintillements se propage de place en place, la parole s'émiette en une multitude de bribes tantôt abstraites tantôt concrètes où les effets de vérité et les épiphanies - Eurosie qui protège de la grêle, Lùcia porteuse de clarté au plus sombre de l'hiver - se bousculent. Cet univers transi et congelé se révèle toutefois réversible car, invisibles, des lacs peuvent se former sous les glaciers les plus hostiles, la lumière ricocher sur les surfaces blêmes. Un jeu d'oppositions contradictoires, mimant d'une certaine façon le silence et le cri, se fraye alors la voie. Le couple conflictuel et finalement complice du carbone et de la silice, à l'occasion susceptible de se changer en silicium, se fraye la voie. Une recomposition des minuscules signes éblouis, aveuglés explose alors en une pulvérulence de phosphènes proches et lointains, intérieurs et extérieurs, impersonnels ou privés. Des gisements épars de souvenirs fossilisés ou enfouis réaffleurent, à mi-chemin du sens et du non-sense, sur une page virginale mimant tous les jeux du recommencement. Là le moi et le monde se superposent sans se confondre pour parler ensemble et l'un de l'autre, l'un à travers l'autre, comme dans la transparence d'un prisme cristallin faceté. Un miracle synesthésique et anagrammatique devient alors tangible, la conquête d'une apaisante lumière dorée, procédant d'une temporalité au futur antérieur devient finalement tangible.

Caractéristiques

  • Date de parution
    06/05/2010
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-7143-1025-5
  • EAN
    9782714310255
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    157 pages
  • Poids
    0.205 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm

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À propos de l'auteur

Biographie d'Andrea Zanzotto

Andrea Zanzotto (Pieve di Soligo, 1921) est issu de l'hermétisme. Il s'en éloigne dès Vocativo (1957). Une ironie insistante vient alors bouleverser le bel ordonnancement des images. A compter de IX Ecloghe (1962), il va s'attacher à explorer les plans de clivage de la tradition à travers le chant amébée. La Beauté (1968, Maurice Nadeau, 2000) constitue un premier aboutissement. Pâques (1973) s'ouvre notamment à la picturalité de la page et La Veillée (1976, Comp'Act, 2005) s'abandonne à la poésie dialectale. Toutes ces découvertes confluent bientôt dans une trilogie récapitulative : Le Galaté au bois (1978, Arcane 17, 1986), Phosphènes (1983), Idiome (1986, José Corti, 2006). Météo (Maurice Nadeau, 2002). Andrea Zanzotto a également donné un recueil de nouvelles, Au-delà de la brûlante chaleur (Maurice Nadeau, 1997) et de nombreux essais dont un choix a été publié par José Corti sous le titre d'Essais critiques (2006). Deux autres recueils ont suivi : Sovrimpressioni (2001) et Conglomerati (2009).

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