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Rédigés d'abord en anglais par Zanzotto, puis traduits en italien par ses soins, ces haïkus sont, comme l'écrit magnifiquement Marzio Breda dans son texte intitulé "L'Alchimiste du mot", autant de vers "qui affleurent depuis cette lointaine parenthèse de souffrance, rédigés en les entendant résonner comme une plainte de son esprit, parmi le bruissement des feuilles et l'écho de ses pas, lors de ses promenades avec quelques amis par les bois sauvages des alentours du Piave, lorsqu'on pouvait l'écouter tandis qu'il murmurait de petits poèmes à un auditoire d'herbettes et de fleurs." "Il suffit de penser, écrit-il aussi, à l'attention que Zanzotto a toujours accordée à ce qu'il appelait "le nuage phonique de la poésie", dont il tirait des indications comme un rhabdomancien qui perçoit une veine d'eau sous des mètres et des mètres de roche."