Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Avec Les Tueurs (1946) et A bout portant (1964), Robert Siodmak et Don Siegel ont créé deux fictions singulières à partir de la nouvelle d'Hemingway...
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Résumé
Avec Les Tueurs (1946) et A bout portant (1964), Robert Siodmak et Don Siegel ont créé deux fictions singulières à partir de la nouvelle d'Hemingway dont ils affirmaient s'inspirer. Jalons du film noir, ces oeuvres ne se résument pour autant ni à des adaptations ni à des films de genre. Leçons de ténèbres, méditations sur la mort, le temps, le désir et le libre arbitre, ces belles infidèles substituent à la sécheresse du matériau d'origine un lyrisme et un romanesque qui n'appartiennent qu'au cinéma. Chez Siodmak, une esthétique hybride, faite d'éclats paroxystiques ou contemplatifs, ménage des brèches dans la clôture du récit et nourrit une rêverie élégiaque ; chez Siegel, la lucidité aveuglante de la vision prend acte du pire mais réaffirme la grandeur d'un risque assumé. Dans les deux films, la mécanique implacable du scénario est sans cesse contredite par une mise en scène qui célèbre la fiction comme déploiement d'histoires virtuelles. Là réside leur beauté secrète : dans cette volonté d'offrir au spectateur un espace de liberté, la suggestion d'une inépuisable énigme. Ainsi ouvrent-ils une réflexion sur cette infinie ramification des possibles qu'on appelle la fiction.