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L'éditeur Karl Petersén a persuadé le poète Jan Y. Nilsson d'écrire un roman policier, convaincu qu'il saura en faire un best-seller. Mais Nilsson se résignera-t-il à sacrifier sa réputation et à se plier aux lois du marché ? Acceptera-t-il de signer le contrat que Petersén lui apporte ce soir-là ? Lorsque l'éditeur le découvre au bout d'une corde dans son bateau de pêche, la réponse semble évidente.
Le commissaire Barck, lui-même poète à ses heures, n'a aucun doute : les poètes ne se font pas assassiner, ils se suicident. Pourtant, les mobiles ne manquent pas... Dans cette pétillante satire du monde éditorial continuellement à la recherche du prochain succès, seul un policier-poète a l'expérience et la sensibilité pour saisir les vérités cachées derrière les apparences. Ce roman faussement léger est un manifeste en faveur de la beauté du verbe.
Un éblouissant jeu de miroirs.
Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers
Voici un roman original qui nous parle de poésie, avant même de nous parler d’enquête.
Il est également question de l’art et la manière d’écrire : de la poésie, des romans policiers.
Un polar vraiment dépaysant, donc. D’autant plus que l’enquêteur principal est lui aussi un poète à ses heures.
Mon esprit perspicace avait découvert qui était le coupable, mais peu importe. Dans ce roman, ce qui est intéressant, c’est la façon dont l’enquêteur-poète découvre, grâce à la poésie, comment a procédé le meurtrier.
J’ai bien aimé les clins d’oeil à la littérature, comme le second enquêteur Monsieur Sten Dahl.
Pas de profondes analyses psychologiques des personnages, mais de la poésie, encore de la poésie, toujours de la poésie.
L’image que je retiendrai :
Celle du bateau dans lequel vit le poète (avant de mourir) dans le port de commerce, et qui admire tous le matins le crépuscule.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/02/les-poetes-morts-necrivent-pas-de-romans-policiers-bjorn-larsson