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Tout commence par un jeu d'enfants au pied de l'ancien ossuaire, sur l'air de chiche qu'on grimpe sur la falaise, pour aller voir de plus près le crâne humain qu'on aperçoit d'en bas, et dont tout le monde au village sait bien qu'il gémit sous le vent. Objet sacré, craint et vénéré, le crâne est l'emblème des tragédies humaines vécues pendant la Seconde Guerre mondiale. De toute la bande, seul Akira a le courage de monter.
Et de tout le village, seul Seikichi, le père d'Akira, ose s'opposer à ce que Fujii, journaliste en fin de carrière, vienne tourner un reportage autour de la légende du crâne qui pleure. L'un et l'autre pourtant sont hantés par un même souvenir : les heures terribles de la bataille d'Okinawa que ni Fujii, enrôlé dans un bataillon de kamikazes à vingt ans, ni Seikichi, enfant pendant la guerre, n'ont oubliées...
Les Pleurs du vent conte la paix retrouvée des âmes - celles des morts comme des vivants.
Ossuaire
Sur l'île d'Okinawa, lieu de tragédie durant la seconde guerre mondiale, au sommet d'une falaise, il y a un ossuaire où trône le crâne blanc d'un kamikaze qui émet un son mystérieux - dans le village on dit : "les pleurs du vent". Terrain de jeu des enfants du village, lieu chargé d'histoire où se croisent Seikichi (enfant de la guerre) et Feijii venu faire un reportage sur l'île, l'ossuaire voit se confronter le passé, la mort et la vie, la guérison et les plaies.
Un très beau roman poétique sur la mémoire où la nature tient un rôle palpable et sensitif.