Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Bobby Ranger était assise au fond d'un taxi ; elle attendait que Maria, sa gagneuse, revienne du Red Onion avec le poulet et les frites. Elle regardait...
Lire la suite
" Bobby Ranger était assise au fond d'un taxi ; elle attendait que Maria, sa gagneuse, revienne du Red Onion avec le poulet et les frites. Elle regardait en direction de Caroline Street - soixante mètres de palais de la frite et de magasins vendant des surplus de l'armée ou des magazines pornos - peuplée à cette heure de la nuit de pochards bien éméchés venus chercher de quoi se lester un peu l'estomac et d'autres encore plus éméchés occupés à se le vider dans le caniveau. N'empêche que Bobby se sentait chez elle dans Caroline Street. C'était l'unique défi criant du monde interlope lancé à une ville qui devenait mois après mois de plus en plus clean. " John Williams clôt ici son Cycle des Docks débuté avec Cinq pubs, deux bars et une boîte de nuit et Cardiff dead (L'Esprit des péninsules, 2001 et 2002). Tout à la fois histoire d'amour, polar et quête d'identité, Le Prince de Galles a été salué comme une grande réussite du roman noir britannique.