Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce roman est un coup de gueule, un portrait d'humeur de la Chine des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, vue par les yeux d'un étudiant issu d'un...
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Ce roman est un coup de gueule, un portrait d'humeur de la Chine des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, vue par les yeux d'un étudiant issu d'un " établissement ô combien fameux " derrière lequel on devine sans peine l'ombre de Beida, l'université de Pékin. L'auteur et son héros appartiennent à cette " bof-génération " sceptique et iconoclaste, qui s'est déjà exprimée dans la littérature de la dernière décennie. Le malaise qui prête son titre au livre résume les sentiment du narrateur au contact quotidien de ses semblables. Pas de nostalgie pourtant : la critique du présent ne s'accompagne d'aucun éloge du passé, ni proche ni lointain. Et les sciences mystérieuses de la Chine ancienne, tel le qigong, sont moquées autant que les manies occidentalisantes des Chinois d'aujourd'hui, celles qui les font s'engouer pour les cheveux calamistrés, la chirurgie esthétique ou la poésie obscure. Le Malaise est une satire pure, une de ces entreprises de défoulement où chacun en prend pour son grade : autochtones et étrangers, paysans et citadins, hommes et femmes, bureaucrates et affairistes, étudiants et professeurs, simili-poètes et pseudo-interprètes, émules de Diafoirus et chanteuses aux faux seins.