1876 en Angleterre. Vingt ans se sont écoulés depuis l’épilogue du premier volet de cette histoire, La nuit de l’infamie. On en retrouve avec plaisir les protagonistes, dans cette suite qui peut être lue indépendamment, même si l’on en apprécie sans doute mieux les détails avec le premier tome en tête.
La narratrice est cette fois Esperanza Gorst. La jeune femme vient de se faire engager comme femme de chambre de la baronne Tansor, actuelle propriétaire du domaine d’Evenwood. Elle devient vite indispensable à son impérieuse maîtresse et prend bientôt une place grandissante
au sein du manoir. Mais qui est-elle vraiment ? Au fur et à mesure de sa familiarisation avec les habitants d’Evenwood, au fil des informations que ses tuteurs lui adressent peu à peu maintenant qu’elle approche de sa majorité, elle découvre, en même temps que le lecteur, les secrets longtemps cachés qui lui permettront peut-être d’accomplir son destin, et, enfin, de réparer les torts subis par le narrateur de La nuit de l’infamie.
Ce second opus ne dépare pas le premier : on s’y délecte tout autant du style classique d’écriture rappelant les grands auteurs du dix-neuvième siècle, de la construction habile et tortueuse de l’histoire qui entretient le mystère tout au long de ces nouvelles six cents pages, de l’atmosphère victorienne admirablement restituée, et des personnages incarnés avec justesse et précision.
Michael Cox nous offre donc à nouveau un excellent moment de suspense érudit et de dépaysement historique, captivant jusqu’à la dernière ligne, et qui vous fera regretter d’en être déjà parvenu à son terme. Coup de coeur.
Suspens érudit et dépaysement historique : captivant
1876 en Angleterre. Vingt ans se sont écoulés depuis l’épilogue du premier volet de cette histoire, La nuit de l’infamie. On en retrouve avec plaisir les protagonistes, dans cette suite qui peut être lue indépendamment, même si l’on en apprécie sans doute mieux les détails avec le premier tome en tête.
La narratrice est cette fois Esperanza Gorst. La jeune femme vient de se faire engager comme femme de chambre de la baronne Tansor, actuelle propriétaire du domaine d’Evenwood. Elle devient vite indispensable à son impérieuse maîtresse et prend bientôt une place grandissante au sein du manoir. Mais qui est-elle vraiment ? Au fur et à mesure de sa familiarisation avec les habitants d’Evenwood, au fil des informations que ses tuteurs lui adressent peu à peu maintenant qu’elle approche de sa majorité, elle découvre, en même temps que le lecteur, les secrets longtemps cachés qui lui permettront peut-être d’accomplir son destin, et, enfin, de réparer les torts subis par le narrateur de La nuit de l’infamie.
Ce second opus ne dépare pas le premier : on s’y délecte tout autant du style classique d’écriture rappelant les grands auteurs du dix-neuvième siècle, de la construction habile et tortueuse de l’histoire qui entretient le mystère tout au long de ces nouvelles six cents pages, de l’atmosphère victorienne admirablement restituée, et des personnages incarnés avec justesse et précision.
Michael Cox nous offre donc à nouveau un excellent moment de suspense érudit et de dépaysement historique, captivant jusqu’à la dernière ligne, et qui vous fera regretter d’en être déjà parvenu à son terme. Coup de coeur.