Le Coeur à contre-guerre - Grande Kabylie mars 1960/mars 1962

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René de Maximy - Le Coeur à contre-guerre - Grande Kabylie mars 1960/mars 1962.
J'ai 25 ans, en 1960, lorsque j'aborde en terre algérienne. Je le sais par les journaux et les dires de ceux qui m'ont précédé : il y a eu de... Lire la suite
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Résumé

J'ai 25 ans, en 1960, lorsque j'aborde en terre algérienne. Je le sais par les journaux et les dires de ceux qui m'ont précédé : il y a eu de très durs combats, des assassinats de part et d'autre, et des massacres plus conséquents imputés généralement aux "hors-la-loi" : les hll des rapports de gendarmerie. Mais je sais aussi qu'en 1960, l'Algérie est militairement quadrillée, et la "rébellion" sérieusement muselée.
Le temps des grandes opérations meurtrières pour les deux camps a pris fin avec l'application du plan Challe, singulièrement la conduite de l'opération Jumelles, et la bataille d'Alger. Cependant, les secteurs montagneux demeurent incertains. Les appelés qui, comme moi, débarquent à Alger arrivent en un pays, semble-t- il, quasiment pacifié. Nous n'aurons pas à affronter les troupes rebelles du Front de libération nationale, ces troupes restant cantonnées en Tunisie et au Maroc, au-delà de frontières constamment surveillées et difficiles à franchir.
Le récit que j'entreprends de ces deux années algériennes n'est donc pas celui d'un guerrier engagé dans un conflit militaire, mais celui d'un citoyen français âgé de 25 ans, appelé durant son service militaire à prêter main-forte aux forces de police et de gendarmerie de la Nation afin de maintenir l'ordre en des "départements français" en proie à des troubles politiques graves et encore sanglants.
C'est donc en citoyen répondant à ses obligations militaires que je vais vivre ces vingt-quatre mois algériens, et c'est ainsi que mon témoignage doit être entendu. Or je note qu'autant que je puisse au premier abord en juger, je suis face à une opération de maintien de l'ordre que le gouvernement poursuit depuis plus de cinq ans comme une guerre mais sans lui en donner le nom. Aussi, quelles qu'aient été dans les années précédentes les atrocités perpétrées par le FLN et l'horreur des réponses de l'armée française, cela m'impose de faire passer en priorité absolue, et sans concession, les valeurs de la démocratie française et le respect de la légalité républicaine.

Sommaire

  • LA 5E COMPAGNIE
  • ALGER ; BATNA
  • TIGZIRT
  • PERMISSION EN FRANCE
  • DE TIGZIRT A IGOUFAF

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/12/2011
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-84206-547-8
  • EAN
    9782842065478
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    309 pages
  • Poids
    0.645 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de René de Maximy

D'une très vieille famille dauphinoise (plus précisément du Grésivaudan, aux confins de la Savoie et de la France), René de Maximy est né le 31 janvier 1935 à Craponne-sur-Arzon, en Haute-Loire. Il est le cinquième de neuf enfants. Après des études supérieures (1956-1959) à la Sorbonne, en novembre 1959 il part faire son service militaire au 15` BCA, et à la fin de ses classes, se retrouve deuxième classe (un choix délibéré) en Grande Kabylie, de mars 1960 à mars 1962.
Ces deux années lui permettent de découvrir l'Algérie dont il ramène matière à la rédaction d'un diplôme d'études supérieures de géographie. Après la guerre, il est un des très rares géographes à opter pour une activité consacrée à l'aménagement du territoire. Simultanément, il retourne en fac (CES de sociologie) et s'initie à la statistique en participant aux enquêtes du ministère de l'Agriculture qui concernent les structures de 250000 exploitations agricoles françaises.
Deux ans plus tard, on le retrouve aux Comores où il élabore le premier plan quinquennal de ce territoire d'outre-mer. Les régions intertropicales deviennent son terrain planétaire privilégié d'activité. De Kinshasa, capitale du Congo, dont il ramène plusieurs ouvrages – qui lui vaudront, ainsi qu'à son équipe d'alors, une médaille de bronze du CNRS, il passe en 1976 à Yaoundé, où il est nommé conseiller technique du ministre de l'Urbanisme et de l'Habitat, ce qui occasionne de nombreuses missions au Cameroun et en d'autres pays d'Afrique.
En 1982, sollicité par l'Institut de recherches pour le développement, qui l'accueille comme "géographe-urbaniste", il rentre en France. L'Amérique latine devient son nouveau champ d'investigations, mais scientifique. cette fois-ci. Puis, et jusqu'après sa retraite, ses pas le portent en Asie du Sud-Est.

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