Quito Inattendu. Le Centre Historique En Devenir
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- Nombre de pages360
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-271-12812-6
- EAN9782271128126
- Date de parution08/12/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurCNRS Éditions via OpenEdition
Résumé
L'idée qu'on se fait généralement de Quito, capitale de l'Équateur se réfère à une ville hispano-américaine de haute montagne, dont le patrimoine urbain est exceptionnel : rien de plus. Or ce patrimoine est aussi le centre d'une métropole actuelle. Sa bourgeoisie l'a délaissé pour les nouveaux quartiers qui se sont construits au nord de la ville moderne. Seules, désormais, les petites gens y ont leur demeure.
Ils en sont par nécessité les nouveaux conquérants. La lecture et l'analyse de la cité ancienne présentée ici mettent en évidence la force de cette transformation et la manière dont ces nouveaux occupants y vivent et s'en approprient l'usage. Le Quito hispanique fondé en 1534 n'est vraiment entré dans la modernité qu'au début du XXe siècle. Son ouverture au reste du monde se concrétisa fortement à partir de 1908 avec l'arrivée du chemin de fer.
Le Centre Historique actuel, constitué de la ville des années 1900, a changé de résidants, d'usagers et de chalands. Cet ouvrage se propose de le considérer précisément, afin de déterminer s'il s'agit d'un ensemble de quartiers obsolètes, condamnés à échéance prévisible à changer de fonction, voire à être mis entre parenthèses comme une enclave historique définitivement muséifiée ; ou bien s'il constitue un élément significatif de la réalité quiténienne contemporaine.
Cette question préoccupe les responsables de la gestion spatiale et sociale de la capitale équatorienne, surtout depuis que cette portion de la ville a été inscrite à l'inventaire du patrimoine mondial, sous l'égide de l'Unesco, en 1978. Karine Peyronnie et René de Maximy, qui ont longuement séjourné à Quito, ont observé les populations dans leurs travaux et leurs jours, rencontré les gestionnaires, arpenté inlassablement les rues, les ruelles et les places, interrogé des centaines de citadins.
Ils en sont par nécessité les nouveaux conquérants. La lecture et l'analyse de la cité ancienne présentée ici mettent en évidence la force de cette transformation et la manière dont ces nouveaux occupants y vivent et s'en approprient l'usage. Le Quito hispanique fondé en 1534 n'est vraiment entré dans la modernité qu'au début du XXe siècle. Son ouverture au reste du monde se concrétisa fortement à partir de 1908 avec l'arrivée du chemin de fer.
Le Centre Historique actuel, constitué de la ville des années 1900, a changé de résidants, d'usagers et de chalands. Cet ouvrage se propose de le considérer précisément, afin de déterminer s'il s'agit d'un ensemble de quartiers obsolètes, condamnés à échéance prévisible à changer de fonction, voire à être mis entre parenthèses comme une enclave historique définitivement muséifiée ; ou bien s'il constitue un élément significatif de la réalité quiténienne contemporaine.
Cette question préoccupe les responsables de la gestion spatiale et sociale de la capitale équatorienne, surtout depuis que cette portion de la ville a été inscrite à l'inventaire du patrimoine mondial, sous l'égide de l'Unesco, en 1978. Karine Peyronnie et René de Maximy, qui ont longuement séjourné à Quito, ont observé les populations dans leurs travaux et leurs jours, rencontré les gestionnaires, arpenté inlassablement les rues, les ruelles et les places, interrogé des centaines de citadins.
L'idée qu'on se fait généralement de Quito, capitale de l'Équateur se réfère à une ville hispano-américaine de haute montagne, dont le patrimoine urbain est exceptionnel : rien de plus. Or ce patrimoine est aussi le centre d'une métropole actuelle. Sa bourgeoisie l'a délaissé pour les nouveaux quartiers qui se sont construits au nord de la ville moderne. Seules, désormais, les petites gens y ont leur demeure.
Ils en sont par nécessité les nouveaux conquérants. La lecture et l'analyse de la cité ancienne présentée ici mettent en évidence la force de cette transformation et la manière dont ces nouveaux occupants y vivent et s'en approprient l'usage. Le Quito hispanique fondé en 1534 n'est vraiment entré dans la modernité qu'au début du XXe siècle. Son ouverture au reste du monde se concrétisa fortement à partir de 1908 avec l'arrivée du chemin de fer.
Le Centre Historique actuel, constitué de la ville des années 1900, a changé de résidants, d'usagers et de chalands. Cet ouvrage se propose de le considérer précisément, afin de déterminer s'il s'agit d'un ensemble de quartiers obsolètes, condamnés à échéance prévisible à changer de fonction, voire à être mis entre parenthèses comme une enclave historique définitivement muséifiée ; ou bien s'il constitue un élément significatif de la réalité quiténienne contemporaine.
Cette question préoccupe les responsables de la gestion spatiale et sociale de la capitale équatorienne, surtout depuis que cette portion de la ville a été inscrite à l'inventaire du patrimoine mondial, sous l'égide de l'Unesco, en 1978. Karine Peyronnie et René de Maximy, qui ont longuement séjourné à Quito, ont observé les populations dans leurs travaux et leurs jours, rencontré les gestionnaires, arpenté inlassablement les rues, les ruelles et les places, interrogé des centaines de citadins.
Ils en sont par nécessité les nouveaux conquérants. La lecture et l'analyse de la cité ancienne présentée ici mettent en évidence la force de cette transformation et la manière dont ces nouveaux occupants y vivent et s'en approprient l'usage. Le Quito hispanique fondé en 1534 n'est vraiment entré dans la modernité qu'au début du XXe siècle. Son ouverture au reste du monde se concrétisa fortement à partir de 1908 avec l'arrivée du chemin de fer.
Le Centre Historique actuel, constitué de la ville des années 1900, a changé de résidants, d'usagers et de chalands. Cet ouvrage se propose de le considérer précisément, afin de déterminer s'il s'agit d'un ensemble de quartiers obsolètes, condamnés à échéance prévisible à changer de fonction, voire à être mis entre parenthèses comme une enclave historique définitivement muséifiée ; ou bien s'il constitue un élément significatif de la réalité quiténienne contemporaine.
Cette question préoccupe les responsables de la gestion spatiale et sociale de la capitale équatorienne, surtout depuis que cette portion de la ville a été inscrite à l'inventaire du patrimoine mondial, sous l'égide de l'Unesco, en 1978. Karine Peyronnie et René de Maximy, qui ont longuement séjourné à Quito, ont observé les populations dans leurs travaux et leurs jours, rencontré les gestionnaires, arpenté inlassablement les rues, les ruelles et les places, interrogé des centaines de citadins.





