La vieille qui voulait tuer le bon Dieu - Poche

On retrouve notre personnage haut en couleurs de Mémé Cornemuse dans le rôle d'une concierge d'immeuble. Ce travail lui sert de couverture, son véritable objectif est de préparer discrètement le casse de la bijouterie d'à côté. Mémé Cornemuse est loin de s'impliquer dans son travail, les locataires viennent souvent sonner à sa porte pour se plaindre. Un jour Ginette (une locataire) va venir lui annoncer l'assassinat de son mari. Ce crime est loin d'être ordinaire! mais chut je ne vais pas vous dévoiler sa petite particularité. Tous ces évènements sont loin d'arranger Mémé Cornemuse qui ne souhaite pas attirer l'attention et surtout pas celle des flics.

On retrouve dans ce livre le style très déjanté de Nadine Monfils, avec son personnage de Mémé Cornemuse que j'ai pris plaisir de retrouver. J'ai déjà lu "Les vacances d'une serial killer " et "La petite fêlée aux allumettes". Il faut vous prévenir que même si c'est hilarant, le langage est beaucoup plus cru. Tout le monde n'appréciera pas mais si vous adhérez dans les premières pages vous ne pouvez qu'adorer le livre.

• Drôle

J'ai retrouvé avec plaisir le personnage de Mémé Cornemuse, pour de nouvelles aventures.

On suit en parallèle l'enquête de Ginette qui veut à tout prix découvrir qui a tué son mari au sombre passé.

Sans oublier les chansons d'Annie Cordy et la philosophie de JCVD qui ponctuent le récit.

Entre deux lectures plus exigeantes, ce fut un bon moment de détente.

L'image que je retiendrai :

Celle des chaussures jaunes de Lady Di que Ginette portent aux pieds, et sur lesquelles démarre le récit.

• Drôle
• XXIe siècle
• humour
• Surprenant
• serial killer
• policier

Après « Les vacances d’un serial killer » et « La petite fêlée… » revoici Mémé Cornemuse. Toujours aussi désagréable, égoïste et barrée, elle officie comme concierge dans un vieil immeuble de Pandore. Drôle d’idée quand on est aussi altruiste qu’un serial killer.
On retrouve avec plaisir cette mémé improbable, amoureuse de son JCVD avec lequel elle a de longues conversations surréalistes. L’intrigue classique nous fait suspecter les divers locataires tour à tour en raison de quiproquos nombreux et de rebondissements inattendus. Bien que secondaire, l’intrigue est agréable à suivre et confère au plaisir de la lecture. N’y cherchez cependant pas vraisemblance et réalisme, ce n’est pas le but. Et c’est ça qui est drôle. Entre l’extravagance des personnages et l’inattendu des situations, Nadine Monfils nous surprend sans cesse et nous fait rire.
A l’opposé des polars que j’affectionne d’habitude, les romans de cette auteure sont une bulle d’oxygène. Ses héros ordinaires, des petites gens sans envergure, dénotent une fine observation de ses congénères chez qui elle puise sa source d’inspiration. Poussés à l’extrême, leurs petits travers et leurs descriptions féroces font immanquablement rire. La plume acide et méchamment drôle de Nadine Monfils fait mouche à chaque fois et on se délecte d’un bout à l’autre du récit.
Vous l’aurez compris, je suis fan. Vivement le retour de Mémé Cornemuse !

Quelle joie de retrouver mémé Cornemuse! Ce personnage, déjà rencontré dans Les vacances d'un serial killer et La petite fêlée aux allumettes, est unique en son genre. Jamais, de mémoire de lectrice, je n'ai rencontré un tel personnage. Amoureuse de Jean-Claude Van Damne et fan d'Anny Cordy, mémé Cornemuse a là gâchette facile. Elle manipule les gens avec finesse pour parvenir à ses fins, finesse qu'elle est incapable d'avoir quand elle cause!

L'histoire, comme toujours, est à la limite de l'invraisemblable. Le style de l'auteur est très agréable, même si parfois les propos de mémé Cornemuse sont châtiés, flirtant toujours avec la vulgarité. Le rythme du livre est soutenu, on suit rapidement les étapes de la recherche de cette femme dont le mari vient de mourir dans d'étranges circonstances...

Il est impossible de donner plus d'informations sur le contenu de l'histoire sans s'emmêler les pinceaux et finalement en dire trop sur le dénouement. Alors, si, comme moi, vous aimez les histoires décalées et les personnages complètements barrés, n'hésitez pas à lire La vieille qui voulait tuer le bon dieu!

Elle revient dans la (vieille) peau d’une concierge, non pas par amour de son prochain mais plutôt parce qu’elle a une idée bien précise en tête.

Elle pensait avoir trouvé un immeuble pépère mais peu après son arrivée, certains locataires trépassent d’une manière assez expéditive : se faire couper en rondelles. La veuve de l’un d’entre eux va mener son enquête en y mêlant la Mémé qui a d’autres bas à filer.

L’enquête va démontrer que les deux loustics n’ont pas été des modèles de vertu de leur vivant et leur image de messieurs propres sur eux en prend un sérieux coup.

Mémé Cornemuse, quant à elle, prie Dieu de bien vouloir lui garantir que son opération va se dérouler comme sur des roulettes. Mais attention ce n’est pas le vieux barbu qui gambade dans les cieux, mais son dieu à elle, plus musclé : Jean Claude Van Damme !

Eh oui car rappelons-le Annie Cordy et le dit Jean Claude sont les deux mamelles de la vie de la Mémé.

Je sais qu’il est difficile de voir Jean Claude Van Damme en mamelle, mais soyez un peu aware et vous verrez que l’image passe plutôt bien.

Mémé dévoile un peu de son passé : sa conception (tumultueuse), sa vie de mère (très courte), ses talents cachés (lire l’avenir dans le testicule gauche).

Ce roman est très ancré dans la réalité car l’arrivée d’une criminelle dans le quartier n’est pas sans rappeler une affaire qui a défrayé la chronique belge il y a quelques mois.

A ceci, rajoutez la gouaille et le (très) franc parler des personnages et vous obtenez un nouveau roman très distrayant même si je trouve que l’intrigue est un peu au second plan.

Nadine Monfils et Mémé Cornemuse n’ont pas encore révélé aux grands jours leurs secrets.