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La douce-amère est une plante à baies rouges, de la famille des salinacées, qui doit son nom à la saveur changeante de son écorce. Les onze nouvelles publiées ici ont cette même saveur étrange, mêlant la douceur des choses de la vie, des gestes et des mots de l'amour, à l'amertume souvent atroce et sanglante de la mort. Dans l'univers si particulier de Maurice Pons, à travers des paysages imaginaires et des villes étranges, au bord de rivières ou de tombes fraîches, ses personnages se retrouvent sans se connaître, se côtoient sans se voir, se parlent sans se comprendre.
Ils mêlent, l'instant d'une histoire, leurs ombres et leurs âmes infidèles, si étroitement que morts et vivants se confondent. "Des textes admirables" , annonçait Le Monde, qui a déjà publié quelques-unes de ces nouvelles dans son supplément du dimanche.