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Cette nuit de novembre, il fait 35 degrés à Lille ; le président du Kazakhstan, furieux de voir son pays abandonné par la communauté internationale, a fait exploser ses installations nucléaires et un nuage atomique progresse lentement vers l'Europe de l'Ouest ; Inde et Pakistan s'emploient activement à se rayer mutuellement de la carte à coups de missiles nucléaires ; des bombes sales éclatent de par le monde ; un virus nommé Marburg 2 ravage la France et, en trois semaines, a déjà tué un Parisien sur cinq ; des réfugiés venus de villes submergées par la montée des eaux, telle Copenhague, pillent, violent, tuent, et se font eux-mêmes massacrer par les Forces spéciales mises en place par l'Elysée.
(...) Un quadragénaire un petit peu replet, professeur dans un lycée de Roubaix, romancier à ses heures (...). Le livre raconte, entre autres choses, ses belles amour avec... une lieutenante de gendarmerie.
Un excelent roman noir de fin du monde, sans fantaisie
A travers l'histoire bouleversante de ses personnages, dans un cadre pittoresque de fin du monde, Jérôme Leroy nous rappelle que les hommes sont loin d'être sûrs d'avoir une réponse acceptable à la question "comment ne pas tuer complètement ce qui les nourrit"
Il est question du dérèglement climatique, de ses conséquences sur les migrations de population, et des tensions qui en découle.
Il est question du risque de la "confiance absurde" en l'innovation scientifique (sérendipité) et en l'économie (et sa "main invisible") pour abattre le mûr de l'épuisement des ressources.
Il est question des forces armées qui seraient employées à défendre les dernières ressources permettant de maintenir un système auto-destructeur, plutôt que les populations.
Il est question de "retrouver la réalité et s'y appuyer"