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XXe siècle
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France
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Des femmes
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Ennuyant
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un écrivain
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une mère
Le plus intéressant dans ce livre, c'est à mon avis sa structure : un auteur écrit un roman, dont le personnage principal est un auteur qui essaie d'écrire un roman, dont le personnage principal est un auteur qui essaie d'écrire un roman, dont... Tous ces auteurs-personnages ont plusieurs points communs : ils s'appellent tous François (Weyergans, Weyergraff, Weyerstein, Graffenberg) ; ils ont tous envie de passer trois jours chez leur mère, mais ils reportent ce séjour pour essayer d'écrire, etc. Bref, le procédé classique de la mise-en-abyme.
Mais le résultat n'est pas à la hauteur
de cette idée. Le style est souvent très négligé, presque bâclé pas vraiment littéraire ; le passage où le style est le plus travaillé est au centre de ce jeu de mise-en-abyme, comme s'il fallait l'intermédiaire de tous ces auteurs fictifs pour trouver enfin l'auteur qu'on rêverait d'être.
Et puis, ces différents François véhiculent une vision très triste de la vie, faite de fuites, d'échecs, d'abandons. Les projets importants se noient sous la routine, l'érotisme est vidé de tout amour, les personnages se complaisent à être des écrivains ratés...
"Un livre sur comment il n'arrive pas à écrire son livre", dit une critique ; ou un fourre-tout, un mélange de projets avortés, de bibliographies non utilisées, d'états d'âme, de fragments épars, qui n'arrivent pas à s'unir en un roman.
Mais c'est le Prix Goncourt 2005...
L'idée était bonne, mais...
Le plus intéressant dans ce livre, c'est à mon avis sa structure : un auteur écrit un roman, dont le personnage principal est un auteur qui essaie d'écrire un roman, dont le personnage principal est un auteur qui essaie d'écrire un roman, dont... Tous ces auteurs-personnages ont plusieurs points communs : ils s'appellent tous François (Weyergans, Weyergraff, Weyerstein, Graffenberg) ; ils ont tous envie de passer trois jours chez leur mère, mais ils reportent ce séjour pour essayer d'écrire, etc. Bref, le procédé classique de la mise-en-abyme.
Mais le résultat n'est pas à la hauteur de cette idée. Le style est souvent très négligé, presque bâclé pas vraiment littéraire ; le passage où le style est le plus travaillé est au centre de ce jeu de mise-en-abyme, comme s'il fallait l'intermédiaire de tous ces auteurs fictifs pour trouver enfin l'auteur qu'on rêverait d'être.
Et puis, ces différents François véhiculent une vision très triste de la vie, faite de fuites, d'échecs, d'abandons. Les projets importants se noient sous la routine, l'érotisme est vidé de tout amour, les personnages se complaisent à être des écrivains ratés...
"Un livre sur comment il n'arrive pas à écrire son livre", dit une critique ; ou un fourre-tout, un mélange de projets avortés, de bibliographies non utilisées, d'états d'âme, de fragments épars, qui n'arrivent pas à s'unir en un roman.
Mais c'est le Prix Goncourt 2005...