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Chez les Guillaume, c'est Monsieur qui décide. Madame tient la caisse, les deux filles aident les commis à la boutique, lui règne sur tout le reste. Virginie, l'aînée, est travailleuse et raisonnable mais laide. Augustine, la cadette, est jolie et agréable. C'est bien sûr elle qui attire tous les regards. Celui de Joseph, l'employé de la famille, mais surtout celui de Théodore de Sommervieux, jeune peintre charmé par l'enseigne du Chat-qui-pelote.
Lorsque le monde du commerce rencontre celui de l'art, se livre un étonnant combat entre la raison et la passion. L'accompagnement pédagogique explore les mécanismes d'écriture de ce court récit qui ouvre la Comédie humaine, en montrant comment Balzac pose très nettement ici les premières pierres de l'oeuvre à laquelle il va consacrer sa vie, tant d'un point de vue stylistique que thématique. Le commentaire met en lumière l'intertextualité du texte, de Molière à Beaumarchais, et propose deux groupements de textes, autour du mariage et de la figure du peintre en littérature.
études de mœurs,
Monsieur Guillaume, marchand drapier, successeur de Monsieur Chevrel et ami de Jean-Jérôme Cardot, quoique riche et puissant vit dans l’austérité la plus complète, approuvé en cela par son épouse et ses deux fillesMonsieur Guillaumeet Virginie. Cependant ce paisible négoce va être troublé par l’arrivée de Théodore de Sommervieux, aristocrate, peintre, amoureux de la beauté en général, volage, mais voué corps et âme à son art. Lorsque l’histoire commence, Théodore est en admiration devant Augustine qui apparaît à la fenêtre d’une vieille maison dans un vieux quartier de Paris. Théodore semble ne plus pouvoir détacher son regard de ce portrait vivant. Éperdument amoureux d’Augustine ou de l’idée qu’il se fait d’elle, il demande sa main et l’épouse malgré les réticences de Monsieur Guillaume, et encore plus de Madame, qui voit d’un mauvais œil ce changement de classe pour sa fille. À juste titre car, les premiers feux de l’amour passés, Théodore ne trouve plus aucune consistance (aucun répondant ?) à sa femme, qui lui paraît fade. Théodore a besoin de sensation fortes. Il va les chercher chez une créature cruelle, la duchesse de Carigliano, qu’Augustine vient ensuite supplier de l’aider en lui donnant des recettes de séduction. Mais les conseils de la duchesse n’ont aucun effet sur le comportement d’Augustine, qui dépérit et meurt de chagrin. -w