-
Terrifiant
-
XXe siècle
-
Bob Fraser
-
Jack Whitehead
-
Ka Su Peng
-
John Piggott
-
Janice Ryan
-
L'éventreur du Yorkshire
-
Le jubilé d'argent
On retrouve Jack Whitehead et Bob Fraser, tous deux rescapés des enfers de 1974. Ce deuxième volet de la tétralogie du Red Riding Quartet rentre dans le vif du sujet : les crimes de l’éventreur du Yorkshire se multiplient, le désespoir se propage, et les protagonistes s’enfoncent toujours plus profondément dans un univers de violence et de corruption, très sombre, où il n’y a plus de lumière ni d’espoir. Dans le roman, deux voix s’entremêlent en une longue supplique douloureuse et angoissante : celle d’un sergent flic amoureux fou d’une prostituée et celle d’un journaliste
alcoolique, ancienne gloire de l’Evening Post. Entre chaque chapitre, s’intercalent des extraits d’une émission de radio de l’époque, le John Shark Show, qui participent à poser l’ambiance poisseuse et glauque du polar – car c’est ce qui intéresse au fond David Peace : saisir l’atmosphère de la société anglaise à la fin des années 1970, malsaine et pourrie, qui suinte de toutes les pages... L’écriture est toujours autant rythmée, presque incantatoire, avec des souvenirs qui tournent en boucle dans l’esprit de nos deux anti héros, et des phrases toujours abruptes, sèches, lacunaires – sans sujet ni verbe.
Un véritable cauchemar éveillé
On retrouve Jack Whitehead et Bob Fraser, tous deux rescapés des enfers de 1974. Ce deuxième volet de la tétralogie du Red Riding Quartet rentre dans le vif du sujet : les crimes de l’éventreur du Yorkshire se multiplient, le désespoir se propage, et les protagonistes s’enfoncent toujours plus profondément dans un univers de violence et de corruption, très sombre, où il n’y a plus de lumière ni d’espoir. Dans le roman, deux voix s’entremêlent en une longue supplique douloureuse et angoissante : celle d’un sergent flic amoureux fou d’une prostituée et celle d’un journaliste alcoolique, ancienne gloire de l’Evening Post. Entre chaque chapitre, s’intercalent des extraits d’une émission de radio de l’époque, le John Shark Show, qui participent à poser l’ambiance poisseuse et glauque du polar – car c’est ce qui intéresse au fond David Peace : saisir l’atmosphère de la société anglaise à la fin des années 1970, malsaine et pourrie, qui suinte de toutes les pages... L’écriture est toujours autant rythmée, presque incantatoire, avec des souvenirs qui tournent en boucle dans l’esprit de nos deux anti héros, et des phrases toujours abruptes, sèches, lacunaires – sans sujet ni verbe.