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Selon l'auteur, l'art et la philosophie partagent le même objet : la vérité. Au début du XXe siècle, le tournant linguistique en philosophie affirme la structure du langage selon la perspective pragmatique dérivée de la pensée de Charles S. Peirce, du second Wittgenstein et de J. L. Austin entre autres. C'est aussi au début du XXe siècle que Marcel Duchamp met en évidence le fondement conceptuel et énonciatif de l'art à travers les ready-mades, mais ce faisant, il indique la disposition esthétique et " artistique " de tout acte de langage de n'importe quel jeu de langage.
Ainsi le readymade est plutôt le nom d'une " opération " intrinsèque à tout acte d'énonciation dont le fonctionnement constitue une expérience sensible et conceptuelle qui détermine le champ du réel, c'est-à-dire de l'énonciation possible de la vérité.
