Anne Lafay est passionnée par son métier d'orthophoniste qu'elle a d'abord exercé en France pendant quelques années auprès d'enfants présentant principalement des troubles de langage et/ou des troubles des apprentissage tels que la dyslexie ou la dyscalculie. Ses questionnements l'ont conduite ensuite à Québec pour réaliser sa thèse de doctorat à l'université Laval à Québec au sujet des déficits numériques impliqués dans la dyscalculie développementale.
Elle est l'auteure de plusieurs jeux (ré)éducatifs en mathématiques chez Edition Passe-temps. Parce qu'elle croit aux histoires pour redonner espoir, elle se tourne vers l'écriture tout récemment. Son livre « Mathis n'aime pas les maths » raconte ainsi la journée d'un jeune garçon dont les difficultés mathématiques compliquent beaucoup son quotidien. Anne a des projets plein la tête. C'est une personne fonceuse qui aime également passer son temps libre à lire et voyager pour découvrir la belle province avec ardeur et énergie.
Née en 1978 en Abitibi, au Québec, Annie a (eh oui!) ce trait commun à bien des illustrateurs : toute jeune, à l'école, elle était déjà naturellement reconnue comme « la fille qui dessine bien »...
Elle a fait des études en Arts et Lettres au cégep suivies d'une incursion à l'UQAT en création visuelle multidisciplinaire, mais curieuse de bien d'autres choses encore et ayant envie de voir le monde, elle a choisi de faire quelques enrichissants détours, s'est sérieusement intéressée à la photographie et au cinéma et a voyagé un brin avant de revenir finalement vers ce qui s'avère être son incontournable et fabuleux destin (n.b.: aucune parenté avec Amélie P.
... Cette fille n'a pas le monopole des fabuleux destins, bon.) : l'illustration.
Elle nous propose maintenant ses ouvres qu'elle décline dans une étonnante variété de techniques et de styles qu'elle choisit selon les histoires, les thèmes ou les idées qui l'inspirent.
Déçue................
J'ai vraiment été très déçue par cet ouvrage qui n'apporte absolument aucune aide durable. Il propose du "conditionnement" ce qui me paraît complètement contradictoire avec la construction de la pensée mathématique. S'il suffisait de faire apprendre les maths par cœur, ça se saurait. D'ailleurs les enfants sans difficulté n'ont jamais eu besoin de conditionnement alors pourquoi le mettre en place avec nos petits élèves en difficulté ? Un ouvrage qui restera sur mes étagères à prendre la poussière..... Je préfère faire travailler mes élèves avec du concret et de la manipulation. Je reste convaincue que les enfants ne "joue" pas assez à l'école. Cet ouvrage plonge un peu plus l'enfant dans du par cœur (confortable et illusoire au départ mais peu durable et décevant à la longue). Et si nous aidions nos élèves à penser plutôt ? Mais bien sûr, ça n'engage que moi....