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Une zone commerciale aux abords de Cholet, et des vies qui se déclinent au fil des mois d'une année pas comme les autres.
Antoine Philias croque avec une acuité journalistique remarquable, un sens du détail et de la formule aussi caustique que réjouissant, le monde du travail, ses marges et sa violence, ces bout de France bien loin des projecteurs.
Une plongée pleine d'intelligence et d'humanités balbutiantes, de sociologies de fin de mois qui traversent ces pages avec une empathie des plus sincères, Plexiglas se lit comme le journal de bord drôle et féroce d'une France populaire
dans l'ordinaire du quotidien.
Une chronique sociale percée de tendresse et de fraternité, de solitudes qui se rapprochent sous les-néons-de-bas-cotés.
D’un petit village niché au cœur des Pouilles, Cisternino et ses terres inondées de soleil, jusqu’aux mines de charbon belge de l’après guerre, esquisses d'un portrait flamboyant d'évocations, d'un grand père paysan/ouvrier, dans le regard de sa petite fille, Clio.
Donato est un écrin magnifique serti de mots comme autant d’éclats, des lueurs et des ombres d’une présence, d’une vie qu’on imagine dans les mouvements d’une existence, dans l’épaisseur de copeaux que l’on rassemble par petites touches.
Un premier roman extrêmement beau, infiniment singulier, qui
vous enlace des fragments qu’il exhume, qui effleure, avec une liberté pétrie d'élans, les contours d'un homme « au regard de tilleul »,imaginé au-delà de ses silences, dans les images d’une vie.
La danseuse
Lire Modiano, c'est un enchantement, c'est plonger dans un univers feutré, fragmenté de lieux, de fantômes et de présences qui tapissent le passé comme les murs du présent dans un élan confondant.
C'est délicat, tremblant de désir, à l'épure des mystères et des passerelles qui arpentent le temps, la mémoires et les souvenirs du passé, accroché à une bobine imaginaire qui nous tient par la main sans savoir ou l'on va.
Dans les pas de la danseuse au regard noir, on y décèle quelques étoiles, des gestes et d'infimes détails, ce(ux) que l'on laisse derrière soi, des brins de mélancolie parsemés des dédales d'une vie.
Une ambiance,
Une écriture, voilée de légèreté, floutée de clairs-obscurs, qui le temps d'une lecture vous saisit apesanteur.
Tout un art, en soi.