En cours de chargement...
À découvrir
Elizabeth Gilbert exprime d'une manière drôle et originale son amour de la créativité. Elle nous explique comment mettre plus de passion, d'enthousiasme et de créativité dans notre vie. Elle parle de l'écriture et de la vie quotidienne d'un écrivain, mais pas seulement. Ce livre s'adresse aussi à ceux qui n'ont aucune activité créative mais qui veulent vivre de façon originale et laisser s'exprimer leur enthousiasme dans leur vie professionnelle ou personnelle. L'auteur de "Mange, prie, aime" a une plume toujours aussi alerte, que ce soit pour raconter ses déboires de jeune écrivain gagnant sa vie comme serveuse, ou d'encourager chacun à trouver le courage de créer.
Dans ce polar bien construit, le héros, un "brillant" aux capacités particulières travaille pour une agence qui surveille et éventuellement tue les "brillants" qui mettent en danger la société d'une façon ou d'une autre. Mais les choses sont autrement plus compliquées qu'elles n'en ont l'air, et notre héros va devoir choisir son camp... L'intrigue est très prenante, et le propos est passionnant sur notre société et ses dérives: surveillance, manipulation des médias, instrumentalisation de la peur du terrorisme... Ce roman fantastique est un miroir grossissant, et ce que l'on y voit ressemble fort à notre monde.
Une enquête de Donna Leon bien ficelée, comme toujours, et avec un commissaire Brunetti humain et fin observateur de la société vénitienne. Le personnage de Franca Marinello, cette femme au "masque de chair" est peut-être le personnage le plus fascinant et étrange que Donna Leon ait créé. Une enquête prenante et bien menée.
Dans ce merveilleux roman, Brooke Davis nous invite à suivre les aventures de Millie, 7 ans, qui vient de perdre son père. Quand sa mère disparait un jour sans explication, elle décide de la retrouver et pourra bénéficier de deux soutiens inattendus, en la personne de Karl le dactylo et de sa vieille voisine acariâtre Agatha Pantha. Ces trois personnages improbables nous embarquent dans une aventure pleine d'humour noir et d'émotion dont on ne ressort pas indemne. Car comment aborder le deuil et la peur quand on a 7 ans? Peut-être en traversant l'Australie, en collectionnant des listes de choses mortes ou en se déguisant en Capitaine Funéraille, par exemple. Un roman plein d'énergie, de rire et de larmes.
Boualem Sansal fait avec ce roman une réécriture de "1984" de Georges Orwell dans un univers gouverné par une dictature religieuse. Dans cet univers on adore un certain Yollah et, bien sûr, Boualem Sansal s'appuie sur une réflexion intéressante sur la fondamentalisme religieux dans le monde musulman, qu'il connait bien et qu'il a étudié dans plusieurs essais. Mais ce roman n'est pas un bon roman: c'est un essai déguisé en roman, trop abstrait, trop bavard. Le personnage d'Ati n'a aucune épaisseur, l'auteur lui prête des monologues intérieurs qui sont en fait des digressions sur les liens entre le langage et le pouvoir, entre fanatisme religieux et appauvrissement de la culture. En somme, j'ai trouvé ce roman maladroit et ennuyeux à lire, désincarné et mal construit, et je suis très étonnée qu'il ait eu le grand prix de l'académie française. Je pense qu'on a récompensé son engagement et sa réflexion, passionnante au demeurant, mais qui aurait été plus à sa place dans un essai. Du point de vue romanesque, le livre est médiocre, même s'il est plutôt bien écrit.
Neil Gaiman met en scène de façon magistrale la façon dont les dieux anciens sont abandonnés et oubliés au profit de nouvelles idoles. Amenés en Amérique dans les valises et les poches des migrants, leur règne est à présrent menacé... J'ai aimé le personnage d'Ombre et sa part de mystère, j'ai apprécié aussi le mélange très efficace entre des figures de la mythologie nordique, des divinités égyptiennes, et une ambiance de roman noir, avec Ombre, le taulard qui sort de prison. Un univers fascinant, composite, presque hétéroclite, mais ça fonctionne, et c'est vraiment cool!
Dans ce roman original et poétique, Emilie De Turckheim nous embarque aux États-Unis, dans les paysages désolés et arides du désert. Son personnage est un jeune homme un peu rêveur, un peu velléitaire, un peu poète, et bien peu armé pour faire face à l'offensive sans merci d'un énorme supermarché climatisé qui s'installe juste en face de sa supérette! Embarquez-vous dans ce roman merveilleux, ce petit bijou, vous ne le regretterez pas! C'est drôle, c'est triste, c'est bien écrit. L'une des réussites de la rentrée littéraire 2015.
Ce petit livre est un bijou. Il est émouvant, étrange et original. Il est très bien écrit et en même temps très accessible. Le personnage de Noveccento est inoubliable. Embarquez pour un voyage sur l'Atlantique, et en musique!
Un roman incandescent, une lecture troublante
Dans un style magnifique, Colm Toibin dresse un portrait de Marie telle qu'on ne l'a jamais vue. La vision de la naissance du christianisme que nous offre cet écrivain irlandais peut choquer ou troubler, en tous cas on ne peut pas rester indifférent à la lecture de cette œuvre brûlante de colère et de révolte. Marie, mère en deuil, juive pratiquante convaincue, refuse de dire ce que l'on attend d'elle après la mort de son fils Jésus. C'est un personnage féminin d'une grande puissance. Pour moi, l'un des meilleurs romans de la rentrée littéraire en poche.