Biographie de Brooke Davis
Brooke Davis a grandi à Bellbrae en Australie. A l'âge de dix ans, elle s'est attelée à l'écriture de son premier roman, variation introspective autour de la vie d'une adolescente, intitulé "Tristesse d'été". Très vite, elle s'est rendu compte qu'elle ne connaissait rien à la tristesse, ni aux états d'âme d'une adolescente, et ce roman est resté inachevé. Parce que les grandes personnes le font, elle est alors entrée à la fac et a obtenu son diplôme de l'université de Canberra.
Parce que ce n'est pas le talent qui lui manque, elle y a aussi remporté le prix pour la fiction Verandah, ainsi que le prix Allen & Unwin, décerné par l'éditeur australien du même nom, l'un des plus importants du pays. A l'université Curtin à Perth, elle a récemment obtenu son doctorat en creative writing, titre qui lui plaît autant qu'il l'intimide. Elle y a également remporté plusieurs prix pour ses écrits universitaires.
Passionnée par les livres des autres, elle est parfois autorisée à les vendre dans deux librairies magnifiques, à Perth et à Torquay. La balade des pas perdus est son premier roman, actuellement en cours de traduction dans 25 pays.
Chantier en cours...
Millie a 7 ans. Son père est décédé et elle voit peu à peu sa mère sombrer. Du jour au lendemain, cette dernière abandonne sa fille dans un supermarché et lui faisant la promesse de revenir la chercher. L'enfant se cache durant deux jours, jusqu'à ce qu'un homme âgé, Karl, la découvre et la "prenne sous son aile". Débute alors une histoire d'amitié entre ce veuf et la petite fille. Ensemble, ils vont traverser le bush australien à la recherche de la mère de Millie. En chemin, ils embarquent Agatha une veuve qui jusque là vivait recluse chez elle et Manny, un mannequin en plastique emprunté au magasin. Une équipe pas très discrète, en somme, qui sème une belle pagaille partout où elle passe.
Un roman agréable sur un sujet difficile : le deuil. La rencontre de ces trois improbables personnages et leurs échanges font le sel de ce roman. Seul petit bémol à mon goût : le style de l'auteur auquel j'ai eu beaucoup de mal à adhérer. A trop vouloir se glisser dans la peau d'une enfant, le discours en devient lourd...