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Notes et avis 1 à 10 sur un total de 14
L'auteur a eu le courage d'affronter la 'Fantasy' pour essayer d'y introduire une touche plus chrétienne.
L'écriture est fluide et le scénario intéressant.
Je serais plus réservé sur la tentative chrétienne: l'affrontement prend sans ambiguïté sa source dans le manichéisme (deux "dieux" concurrents, l'un bon et l'autre mauvais) anéanti par avance par Irénée de Lyon, par simple logique.
Rappelons que pour les chrétiens, il y a un seul Dieu et Créateur; le "diable" et les "anges" - selon les noms courants - sont eux-mêmes des créatures, le premier en rébellion et les seconds
en serviteurs. Imaginer une créature capable de rivaliser avec son créateur revient à croire qu'un lapin décrit sous notre plume est en mesure de sortir de la page pour ronger nos tapis.
En résumé, c'est un ouvrage de Fantasy de bonne facture, mais il ne faut pas y chercher davantage.
Les auteurs présentent une synthèse bienvenue des différentes 'preuves' en faveur d'une création. Il devient très difficile de prétendre encore à un univers fruit du simple "hasard", et encore bien davantage pour l'apparition de la vie.
Quelques faiblesses mineures - raccourcis, inexactitudes logiques... - ne modifient en rien l'essentiel du propos. Le plus gênant est peut-être l'insistance sur les opinions exprimées par divers acteurs. Si cet angle d'approche convient bien à notre époque exagérément 'communicante', sa faiblesse a été pointée par Thomas d'Aquin: "debillissimus"
ou "le plus faible" des arguments. Par contre les preuves physiques et logiques viennent comme un mur sur lequel se fracassent les idéologies matérialistes.
Un point aurait peut-être mérité un soin plus poussé: si l'hypothèse d'un 'créateur' est difficile à contredire, cela ne dit rien du créateur en question. On revient donc aux innombrables débats des siècles précédents. La doctrine catholique présente un Dieu éperdu d'amour pour l'Homme (l'être humain dans sa complémentarité mâle-femelle), et respectant absolument sa liberté - avec les conséquences douloureuses dues aux égarements. Cette doctrine est étayée par d'innombrables 'signes' ou 'miracles': cela vaut sans doute la peine de s'y intéresser.
George Orwell est un homme attachant et les auteurs savent en dresser un portrait plutôt honnête. Sa vie et son oeuvre sont bien introduits avec toutefois quelques absences, contradictions et erreurs.
L'ouvrage fait cependant bien ressortir le combat de GO tant contre l'hypocrisie communiste que l'arrogance de classe, en particulier le mépris des uns et des autres contre la "common decency" des gens modestes qu'Orwell admire. Mais les auteurs semblent ne pas réaliser qu'ils sont les premiers visés par cette réprobation orwellienne, ne serait-ce que par leur engagement public marqué.
Il
n'en reste pas moins que c'est un bel ouvrage qui donne envie de découvrir ses romans. Les plus marquants sont, à mon sens, "La ferme des animaux", à la lecture facile en restant très profonde, et le crépusculaire "1984".
A la fois étude et récit largement autobiographique, ce livre donne un aperçu de la genèse des techniques largement utilisées aujourd'hui.
Contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre, il ne s'agit pas d'un regard critique mais d'un plaidoyer pour une technique sans retenue. L'auteur balaye dans la seconde partie, sans y répondre, les objections légitimes qu'on peut apporter, et se réfugie derrière une règlementation hypothétique qu'il appelle de ses voeux ("il faudrait que...") mais qui n'existe pas et n'a guère de chances d'apparaitre un jour.
Ceux qui se sont penchés
sur l'IA n'apprendront pas grand-chose : on ne sait pas copier l'intelligence humaine et il y a peu de chance qu'on y parvienne; les seuls succès viennent de la puissance brute de calcul et l'accès à des quantités de données ingérables à l'échelle humaine, mais dans lesquels il serait vain de chercher de l'inventivité. Les néophytes peuvent découvrir des connaissances ignorées mais seront interloqués par la pauvreté de la réflexion sur les questions d'ordre plus humain (philosophie, anthropologie...) et se rappelleront le célèbre "science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
Le style est simple et agréable. L'intrigue est truffée d'invraisemblances mais c'est un peu le principe de la plupart des romans d'aventure, ce n'est donc pas gênant. Par contre le militantisme féministe est pesant et frise la caricature.
Sur le plan culturel, cela ne dépasse pas ce qu'on peut glaner après un rapide survol sur le web - pour ce qui concerne le prétexte de l'histoire. Sur d'autres points ("Emma Caroll répond à nos questions" en conclusion) l'inculture de l'auteur s'impose dramatiquement, tant par les barbarismes orthographiques (la mode un peu rance désormais de la féminisation
excessive des noms) que sur le plan historique lorsqu'elle s'aventure sur la période de la 1ère guerre mondiale. Les affirmations trahissent une méconnaissance totale de l'Histoire, que la simple lecture du roman de Colette, "le blé en herbe", aurait interdite. On regrette ici un aveuglement crasse sur ce qui pourrait remettre en cause ce qui apparait comme une idéologie militante.
Beaucoup plus rédhibitoire est l'incitation aux expériences occultes envers de jeunes lecteurs influençables: pour cela une mise en garde s'impose, ce n'est pas du tout un roman pour des enfants. Ceux qui ont pâti de telles expériences (ex. Michel Chiron, "J'étais possédé") confirmeront.
Voici une étude claire et simple d'accès, sans rien céder en termes de rigueur juridique, sur l'évolution des "droits de l'homme".
Deux visions incompatibles de l'Homme s'affrontent.
L'une affirme que seul le 'spirituel' importe, le corps est secondaire; la dignité humaine est donc liée à la capacité intellectuelle et au pouvoir (argent ou autre) et varie dans le temps. Cette vision a été portée par Julian Huxley, premier directeur général de la naissante Unesco en 1946, lors des discussions tendues pour la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) de
1948.
La deuxième prend en compte l'Homme dans son intégralité, selon l'idée de 'personne' qui a lentement émergé en deux millénaires et demi: la personne est un ensemble de composantes, biologique, intellectuelle, affective, spirituelle, historique..., idéalement en équilibre. Dans ce contexte la dignité humaine est intrinsèque et ne dépend pas des conditions extérieures ni de son état.
Les philosophes reconnaitront dans la première la doctrine de Calliclès exposée dans le 'Gorgias' de Platon: aux forts le butin sans limite, aux faibles l'exclavage. On peut rappeler que ce dernier voyait la matière comme mauvaise, et l'existence due à une 'étincelle divine' tombée sur terre, dans le corps d'un homme (mâle) fort et puissant pour les plus brillantes, avec une décroissance de la condition sociale conjointe à celle de "l'énergie divine", voire dans un corps féminin pour les plus faibles (c'est la vision de Platon, pas celle du rédacteur!), puis dans les animaux avec leur propre hiérarchie...
L'intérêt de l'analyse proposée est de mettre en lumière les conséquences juridiques de ces deux lectures, où les mots ont des significations différentes. C'est une lecture lumineuse des conflits actuels.
Ceux qui envisageraient avec angoisse le terme du voyage, trouveront dans ce livre la source d'une grande sérénité. L'auteur a pris le parti de présenter un échantillon de témoignages approfondis, très personnels et pourtant assez représentatifs, semble-t-il, d'une expérience dont les concordances étroites, indépendantes des personnes, posent des questions fondamentales.
Quelques références (limitées) à des phénomènes voisins permettront,avec une bibliographie commentée, de prolonger l'enquête pour ceux qui le désirent.
L'auteur, selon sa biographie, ne dispose pas des connaissances théologiques indispensables lorsqu'on s'introduit dans le domaine de la foi chrétienne; en particulier son propos est totalement dénué de toute 'autorité' magistérielle et ne reflète qu'une opinion très personnelle en contradiction absolue avec la Doctrine de l'Eglise. La réflexion est inaboutie.
Rappel important: la position de l'Eglise catholique en matière d'avortement est très claire et sans ambiguïté: c'est un meurtre. Des exceptions existent mais très circonscrites. Le pardon reste naturellement accessible mais
nécessite une démarche.
Notes et avis 1 à 10 sur un total de 14
Une introduction très sérieuse, sous un abord facile
Je ne peux que recommander la collection de Brunor, au moins les cinq premiers tomes - les suivants demandent peut-être un peu plus de réflexion.
Leur forme séduisante les rend accessibles en particulier aux adolescents qui posent des questions auxquelles on ne sait pas toujours répondre. Et même les adultes - j'en témoigne - y trouveront des fondements et références solides, le tout sans difficulté aucune: les dessins accompagnent agréablement le texte et expliquent eux-mêmes l'essentiel.