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Un matin de juin,Gloria embarque ses deux filles et quitte le Sud de la France pour se rendre dans la vieille maison de sa grand-mère en Alsace au milieu d'une forêt. Que fuit-elle ? Qui fuit-elle ? Qui est vraiment Gloria ? Une jeune mère de famille façon louve,une veuve éplorée d'un petit truand ?
Avec une écriture resserrée,Véronique Ovaldé distille au compte-gouttes les informations avant la révélation finale, surprenante, fracassante. Et pourtant, elle nous avait prévenu dès le titre !
Si la narratrice de Pars, s'il le faut décide de prendre un aller-simple pour Sète, ce n'est pas dans le but de prendre des vacances, ni dans celui de passer une retraite chaude et dorée dans le sud de la France. C'est contrainte et forcée. C'est le cœur lourd qu'elle tourne le dos à Paris, sa compagne durant quarante années : ville où elle a vécu sa vie de femme, professionnelle et fait des rencontres déterminantes et inoubliables. Pars, s'il le faut, c'est le va-et-vient de la conscience entre passé et présent, entre Paris, mais aussi Orléans, sa ville natale, et Sète, son nouveau
port d'attache ; conscience qui se réfugie dans le passé pour ne pas sombrer et pour mieux appréhender cette nouvelle existence. Ce roman raconte donc l'histoire de cette femme qui à l'heure d'un nouveau départ revisite ce qui a fait le sel de son existence et nous mène sur les traces de sa vie parisienne mais aussi sur celles du milieu du journalisme et de l'édition des années 70 et 80, tout en nous faisant partager son quotidien dans cette nouvelle ville. Si la mélancolie, une forme de douleur imprègnent ce livre, l'humour n'est pas en reste, ni l'autodérision. Une œuvre d'une grande finesse, nostalgique, drôle et douce à ne surtout pas manquer !
Un coup de cœur de Florian, libraire Decitrepro
L'aurore incarne un formidable cri de liberté et d’espoir, celui d'un pays plus juste. Affleurent dans les nouvelles qui composent L'aurore différents thèmes et tonalités qui permettent de composer un tableau complet, tout en nuances de la société turque. Un livre nécessaire et passionnant !
Un roman à l'écriture âpre et concise qui nous mène sur un sentier inattendu, non pas sur celui de l'exotisme à travers la magnifique 'île du Cap Vert, mais sur celui de la décolonisation, jamais vraiment achevée. Pauline Desnuelles ausculte avec beaucoup d'acuité la confrontation entre les occidentaux et les autochtones, et les rapports entre ces différents mondes.
Ce roman représente une véritable gageure, à savoir parler de l'alcoolisme au féminin sans sombrer dans le glauque et l'émotionnel facile et excessif : un pari relevé haut la main !
Avec Et boire ma vie jusqu'à l'oubli, Cathy Galliègue nous livre un texte sensible, bouleversant et intelligent sur le deuil et le long chemin pour renaître à soi et au monde.
Seules les montagnes dessinent des nuages est une fable envoutante et fascinante qui dit beaucoup de nos différents rapports au monde et livre une vision de l'humanité comme atemporelle. De ce fait, il s'inscrit pleinement dans nos préoccupations actuelles : une prise de conscience grandissante de la nécessité de penser notre manière de vivre et d'être au monde. Il y a dans ce livre quelque chose de l'immense Jacques Abeille et de ses Jardins statuaires par l'ineffable magie qui s'en dégage et cet imaginaire unique. Splendide !
Priam est un lycéen ordinaire : une famille sympa et aimante, une belle bande de copains, des notes dans la moyenne, un peu timide et réservé. Côté vie sentimentale, par contre, c’est le désert : la fille qu’il aime secrètement ne semble pas s’apercevoir de ses sentiments.
L’arrivée impromptue et inattendue de Georges, un adolescent du même âge que lui, dans sa vie va être un séisme qui va remettre en cause ses certitudes et lui révéler des choses sur lui-même qu’il ignorait jusqu’alors.
Georges, le monde et moi est un magnifique roman sur l’amitié, la confiance
en soi et l’amour avec un grand « A », et qui vous montre qu’un seul être peut vous métamorphoser, que l’amour peut prendre des directions inattendues et combien celui-ci est précieux. Un roman tout à la fois drôle, émouvant et psychologique qui arrive à nous faire partager de manière sensible et fine les questionnements et le parcours de Priam.
A lire sans hésitation !
Un coup de coeur de Florian, libraire Decitrepro
Le dernier roman de l’un des auteurs les plus emblématiques de la jeune génération. Une œuvre dense, passionnante et inclassable qui nous donne à lire deux histoires : dans la première, Nicole Krauss narre le destin de Jules Epstein, riche new-yorkais,qui ressent de manière assez diffuse et confuse le besoin de se déposséder de tous ses biens et de renouer avec ses racines juives en s’installant en Israël ; dans la deuxième, la narratrice, qui est dans une phase délicate de son existence, décide de retourner à Tel-Aviv, lieu des racines et de ses vacances d’enfance, pensant
qu’un élément capital de son existence se trouve là-bas. Un roman au carrefour des identités, à cheval entre les États-Unis et Israël, placé sous le signe d’une forme de fantastique et de la figure de Kafka, qui parle du rapport d’un certain nombre d’américains de différentes générations avec leur judaïsme et la Terre d’Israël. Une œuvre fascinante et hypnotique !
Florian, libraire Decitrepro
Par ce magnifique roman du souvenir et de l'absence, Marco Balzano nous livre l' éblouissant portait d'une femme libre qui envers et contre tout choisit le présent au passé, le pardon à la haine, l'apaisement au tourment, tout en restant fidèle à sa terre natale et aux siens. Je reste ici, c'est aussi la déclaration d'amour pudique et sensible d'une mère pour sa file, d'une femme pour son mari, d'une fille pour ses parents, et par la voix de Trina, des habitants du village de Curon pour leur montagne et leur mode de vie.
Florian, libraire Decitrepro
Dans son nouveau roman, Laurent Seksik ne nous conte pas le destin d’hommes illustres ou d’êtres de papier mais celui de sa famille, et plus particulièrement de son père, le véritable protagoniste de ce livre décédé en 2016. Un fils obéissant est tourné autour de cette perte, point de départ de son écriture, et s’organise autour de trois temps différents qui s’entrecroisent : celui du deuil, l’auteur revient un an plus tard rendre un ultime hommage à son père à Tel-Aviv ; celui de la perte, dans lequel l’auteur, son père et sa famille font face à la maladie et au spectre
de la mort ; enfin, celui des souvenirs, ceux qui unissent Laurent Seksik à son père, représentatifs de leur relation, mais aussi ceux de sa famille paternelle, qui sont de l’ordre d’une certaine mythologie familiale, et qui en font un roman familial inséré dans Un fils obéissant. Un livre pudique et touchant dans lequel Laurent Seksik révèle pleinement toute l’étendue et la diversité de son talent : se raconter soi sans ostentation et faire de cette expérience douloureuse et personnelle quelque chose d’universel, mais aussi raconter soi et les siens et faire de la complexité des liens familiaux un formidable roman et une passionnante mise en abime qui permet au lecteur de comprendre comment Laurent Seksik en est venu à l’écriture ainsi que son rapport à celle-ci.
Florian, libraire Decitrepro
Une œuvre sensible et lumineuse à savourer
Un homme vit ses derniers instants entouré de sa femme et de sa fille, Léonor de Récondo. Deux narrations s'entremêlent dans ce livre qui empreinte la voie du récit ainsi que celle du romanesque pour dire le manque à venir et parler de cet homme de manière intime et fictionnelle par cette conversation inattendue entre lui et le grand Ernest Hemingway qu'il a croisé enfant en Espagne. Manifesto est la retranscription de cette expérience douloureuse, de l’imminence de cette perte, des dernières heures qui le séparent du monde des morts, mais aussi un magnifique hymne à la vie, à ses formes vives, aux petits riens de l'existence, à la création et au souvenir. Une œuvre sensible et lumineuse à savourer.
Un coup de cœur de Florian, libraire Decitrepro