Coup de coeur
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  • Nombre de pages221
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-84876-683-6
  • EAN9782848766836
  • Date de parution23/08/2018
  • ÉditeurPhilippe Rey
  • TraducteurNathalie Bauer

Résumé

Trina s'adresse à sa fille, Marica, dont elle est séparée depuis de nombreuses années, et lui raconte sa vie. Elle a dix-sept ans au début du texte et vit à Curon, village de montagne dans le Haut-Adige, avec ses parents. En 1923, ce territoire autrichien, annexé par l'Italie à la suite de la Première Guerre mondiale, fait l'objet d'une italianisation forcée : la langue allemande, qu'on y parle, est bannie au profit de l'italien.
Trina entre alors en résistance et enseigne l'allemand aux enfants du bourg, dans l'espoir aussi de se faire remarquer par Erich, solitaire aux yeux gris qu'elle finit par épouser et dont elle aura deux enfants, Michael et Marica. Au début de la guerre, tandis qu'Erich s'active dans une farouche opposition aux mussoliniens et au projet de barrage qui menace d'immerger le village, la petite Marica est enlevée par sa tante, et emmenée en Allemagne.
Cette absence, vive blessure jamais guérie chez Trina, sera le moteur de son récit. Elle ne cachera rien des fractures apparaissant dans la famille ou dans le village, des trahisons, des violences, mais aussi des joies, traitées avec finesse et pudeur. Un roman magnifique, mêlant avec talent la grande et la petite histoires, qui fera résonner longtemps la voix de Trina, restée fidèle à ses passions de jeunesse, courageuse et indépendante.
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer
Trina s'adresse à sa fille, Marica, dont elle est séparée depuis de nombreuses années, et lui raconte sa vie. Elle a dix-sept ans au début du texte et vit à Curon, village de montagne dans le Haut-Adige, avec ses parents. En 1923, ce territoire autrichien, annexé par l'Italie à la suite de la Première Guerre mondiale, fait l'objet d'une italianisation forcée : la langue allemande, qu'on y parle, est bannie au profit de l'italien.
Trina entre alors en résistance et enseigne l'allemand aux enfants du bourg, dans l'espoir aussi de se faire remarquer par Erich, solitaire aux yeux gris qu'elle finit par épouser et dont elle aura deux enfants, Michael et Marica. Au début de la guerre, tandis qu'Erich s'active dans une farouche opposition aux mussoliniens et au projet de barrage qui menace d'immerger le village, la petite Marica est enlevée par sa tante, et emmenée en Allemagne.
Cette absence, vive blessure jamais guérie chez Trina, sera le moteur de son récit. Elle ne cachera rien des fractures apparaissant dans la famille ou dans le village, des trahisons, des violences, mais aussi des joies, traitées avec finesse et pudeur. Un roman magnifique, mêlant avec talent la grande et la petite histoires, qui fera résonner longtemps la voix de Trina, restée fidèle à ses passions de jeunesse, courageuse et indépendante.
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Je reste ici
Village de Curon. Dans le Tyrol Italien. Annexé en 1923 par l’Italie fasciste. Menacé de disparaître sous les eaux à la construction d’un barrage. Le roman est une longue confession d’une mère à sa fille qui a quitté le village avec sa tante, pour l’Allemagne. Une confession pleine d’inquiétude, de manque et de force. Sous le sceau du pardon et de la mémoire. Une confession irriguée par l’amour d’ici et la terreur d’ailleurs. Car il est toujours question de rester ou de fuir. Question de courage et d’indépendance. D’errance et d’apprentissage. La guerre. Les régimes autoritaires. Un mal pour un mal. Il y a beaucoup de résonances et d’échos qui entraînent le lecteur dans cette histoire puissamment orchestrée. La montée du fascisme et du nazisme. Le lobbying mafieux des grandes industries. L’exil. Et cette vie paysanne qui disparaît peu à peu du panorama européen. Le choc des cultures. Et la langue que l’on cherche à ostraciser. Je reste ici est un long voyage qui sédimente l’homme dans sa survie, l’homme dans son appartenance au monde des hommes. Une variation sur le thème du bouleversement. Bouleversement du monde, bouleversement des familles, bouleversement des idéaux,... De la fin de la première guerre mondiale à la libération de la seconde, un magnifique roman traversé par l’Histoire !
Village de Curon. Dans le Tyrol Italien. Annexé en 1923 par l’Italie fasciste. Menacé de disparaître sous les eaux à la construction d’un barrage. Le roman est une longue confession d’une mère à sa fille qui a quitté le village avec sa tante, pour l’Allemagne. Une confession pleine d’inquiétude, de manque et de force. Sous le sceau du pardon et de la mémoire. Une confession irriguée par l’amour d’ici et la terreur d’ailleurs. Car il est toujours question de rester ou de fuir. Question de courage et d’indépendance. D’errance et d’apprentissage. La guerre. Les régimes autoritaires. Un mal pour un mal. Il y a beaucoup de résonances et d’échos qui entraînent le lecteur dans cette histoire puissamment orchestrée. La montée du fascisme et du nazisme. Le lobbying mafieux des grandes industries. L’exil. Et cette vie paysanne qui disparaît peu à peu du panorama européen. Le choc des cultures. Et la langue que l’on cherche à ostraciser. Je reste ici est un long voyage qui sédimente l’homme dans sa survie, l’homme dans son appartenance au monde des hommes. Une variation sur le thème du bouleversement. Bouleversement du monde, bouleversement des familles, bouleversement des idéaux,... De la fin de la première guerre mondiale à la libération de la seconde, un magnifique roman traversé par l’Histoire !
Armelle PDecitre Annecy
5/5
Un récit poignant mêlant amour et résistance
La belle photo du clocher émergeant d'un lac, choisie comme couverture, rappelle le drame de Curon, village à la frontière de l'Autriche et de la Suisse, devenu italien après la 1re guerre mondiale, Trina et Erich, des gens simples, affronteront avec courage et amour toutes les épreuves. Les fascistes leur avaient imposé une langue qui n'était pas la leur, puis ils subissent le joug nazi,enfin la construction d'un barrage va entraîner la destruction de leur village auxquels ils sont tellement attachés..L esprit de résistance et l'amour les font rester debout malgré la douleur de la disparition de leur fille Marica. On vit leurs luttes avec beaucoup d'émotion et on s'attache à ces personnages tellement dignes.
La belle photo du clocher émergeant d'un lac, choisie comme couverture, rappelle le drame de Curon, village à la frontière de l'Autriche et de la Suisse, devenu italien après la 1re guerre mondiale, Trina et Erich, des gens simples, affronteront avec courage et amour toutes les épreuves. Les fascistes leur avaient imposé une langue qui n'était pas la leur, puis ils subissent le joug nazi,enfin la construction d'un barrage va entraîner la destruction de leur village auxquels ils sont tellement attachés..L esprit de résistance et l'amour les font rester debout malgré la douleur de la disparition de leur fille Marica. On vit leurs luttes avec beaucoup d'émotion et on s'attache à ces personnages tellement dignes.
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