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Notes et avis 1 à 10 sur un total de 14
Ce roman est d'une grande qualité poétique, d'une grande compassion pour cette communauté juive qui subit en l'an 1096, en France, les premiers pogrom monstrueux au nom de la Guerre sainte déclarée par le Pape français Urbain II. L'auteur nous livre une enquête sur la vie d'une jeune noble Normande tombée amoureuse du fils du grand Rabbin de Narbonne. Sa quête de reconstitution, en fait. Avec le souci de vérité, car ces personnages ont existé. Ainsi il nous permet de penser à eux mille ans plus tard pour ne pas les oublier. Il nous décrit aussi les paysages de Haute Provence avec
amour et c'est avec amour qu'il nous raconte l'histoire de cette héroïne.
Catherine F
L'Histoire de L'Algérie coloniale enfin détaillée, comme une contre propagande française trop longtemps diffusée depuis les années 60. J'attends avec impatience le Tome II. Un livre à étudier en Histoire pour nos Lycéens.
De tels éclairages aident à la tolérance, à comprendre les ressentiments, à banir ces dominations d'un peuple sur un autre.
Catherine
Acte Sud nous livre un roman éclairant sur cette époque de l'Allemagne nazie de 1938 et de ses conséquences au même titre que "Les déracinés", "La vie secrète d'Elena Faber" ou encore "Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux". La fureur nazie contre les Juifs voulait contaminer le Monde entier, jusqu'en Chine à Shanghai occupée par leurs alliés les Japonais. Nous découvrons une famille originaire de Munich éclatée, exilée pour échapper à l'extermination et des Allemands bien pensants, convaincus de leur supériorité. Un jeune garçon Carl et une jeune fille Erna, qui
n'aurait jamais du se croiser, et pourtant...en 2010 toute la vérité refait surface.
Catherine
Ce premier roman est une réussite. L'auteure, se mettant à la fois dans les pensées du héros, Wilhelm, Autrichien juif, journaliste, et dans le regard des évènements historiques tragiques, nous donne à lire un journal intime d'une grande émotion. Elle nous délivre avec délicatesse et puissance, les vies meurtries des Juifs autrichiens dès 1933, les choix courageux, soit vivre et fuir pour une errance dans un Monde hostile aux émigrés juifs, soit se suicider comme Stefan Sweig pour ne pas connaître le monde d'après, la perte de la douce Autriche. Je finis ce très beau roman le jour
de l'anniversaire des 70 ans de la création de l'Etat d'Israël. Je suis touchée, notre Monde nous permet-il de nous enraciner où nous le désirons....Ce roman est un très beau roman d'amour qui réchauffe le coeur.
Catherine F.
Avec Le pays du nuage blanc, suivent 2 autres romans, Le chant des Esprits, Le cri de la Terre qui vous emportent aux confins du monde, si loin dans le Pacifique sud. Pour revenir personnellement de Nouvelle Zélande, ce voyage littéraire au XIXème siècle, ouvre plus d'horizons sur la naissance de ce pays paisible, libre, à la Nature si belle. Vous aimerez les Maoris attachés au respect de la Terre et des Esprits, grâce à qui les colons britanniques s'encreront pour se sentir aussi responsables de ce pays. Sur trois générations, les femmes sont à l'honneur avec le droit de vote bien
avant les suffragettes de la vielle Europe. Nous suivons trois familles dont les vies s'imbriquent. Ayant choisi de partir si loin, les jeunes femmes de la première génération ne reviendront jamais, tant ce nouveau Pays si beau donne le désir de construire une nouvelle vie malgré des difficultés ou désillusions sur leur mariage de raison. L'amour naîtra aussi. Je ne peux qu'envier ceux qui aujourd'hui vivent en Nouvelle Zélande grâce à leurs ancêtres téméraires.
Catherine F
Un roman réussi, plein d'émotions, qui fait écho au Monde d'hier de Stefan Zweig. On est très touché de comprendre qu'une si douce Autriche, avec son peuple juif et non juif qui s'était relevée de 1914, est totalement martyrisée en 1938 par l'Allemagne nazie. Rester c'est mourir. Fuir c'est vivre, mais c'est aussi devenir d'autres personnes et laisser dans l'oubli au fond de soi la part la plus belle de soi, un grand amour. L'auteure nous emmène dans une recherche du passé suite à la découverte fortuite d'un timbre particulier datant du nazisme. De la Californie de 1989 et la chute
du Mur de Berlin en Allemagne, à ce petit pays merveilleux de montagnes et de villages de l'Autriche de 1938, nous découvrons des personnages résistants, artistes, graveurs, faisant preuve d'une audace peu commune. Le dénouement nous fait chaud au coeur.
Catherine F.
"Dans la ville allemande de Mannheim, d'où est originaire son père, Géraldine Schwarz découvre que son grand-père Karl Schwarz a acheté à bas prix en 1938 une entreprise à des juifs, les Löbmann, qui périrent à Auschwitz."
Cette jeune femme n'aura de cesse de chercher et de comprendre pourquoi une telle amnésie dans sa famille allemande et cherchera aussi à savoir les actions de sa famille française à cette époque sidérante qui a permis la Shoa. Elle nous livre là un devoir de Mémoire remarquable qui va enfin émerger en Allemagne à partir des années 60 et permettre à ce
pays d'enfanter une nouvelle génération de vrais démocrates. La France, trop convaincue d'être un pays résistant, n'a pas fait ce travail, ne reconnaissant notre responsabilité avec la France de Vichy qu'après les années 90. Laissant ainsi toujours une extrême droite emmergée, anti-sémite.
Les vraies démocraties sont les pays où le Devoir de Mémoire est total.
Catherine F.
Voici la Mémoire d'une famille juive hongroise broyée par le nazisme, racontée par cette petite cousine, Véronique Mougin et quel conte magnifique elle nous livre là!
Mais écoutons Tomi, adolescent, en parler: " Jamais je n'aurais imaginé qu'ils soient si nombreux à nous haïr...Leur nom c'est "les antisémites" mais les copains et moi on les appelle les connards."
Il y a lui, ses copains, son père, sa mère, son petit frère, et cet amour de la couture, du travail bien fait, du beau tissus qui va se transmettre malgré l'inomable.
Comment a-t-il pu survivre au camp de la mort? C'est
terrifiant, c'est incroyable! Cet homme de 88 ans en 2017 s'est accroché à ses révoltes intérieures et aux très beaux vétements qu'il a créé pour les femmes de Paris, du monde, sans fin il a sauvé sa vie au fil de son aiguille.
L'écriture est vibrante, ironique, poétique. Magnifique.
Catherine F
Notes et avis 1 à 10 sur un total de 14
Une poésie pure
Ce premier roman nous emporte au-delà des mots et des situations tant il est poétique. Cette auteure née en 1963 nous livre des pages d'écriture d'une grande qualité littéraire. Il y a l'amour entre le frère et la soeur qui nous rassure et touche tout au long de l'histoire. Mais aussi cette vie des années 50 dans un village de montagne en Italie où le temps s'allonge avec les saisons. Et cette rencontre inattendue avec un Allemand resté caché depuis la fin de la guerre. Il y a une grande bienveillance tout au long du roman qui rend chaque personnage attachant.
Un très beau roman.
Catherine F.