En cours de chargement...
À découvrir
Lou lit là n'a pas encore complété son profil
On parle beaucoup d’Insaisissable en ce moment, beaucoup de coups de cœur, beaucoup de déceptions sur la blogosphère.
La couverture est magnifique, elle attire l’œil immédiatement, le toucher est d’ailleurs particulier, intéressant, un beau travail d’édition à mon sens.
L’histoire est pas mal, une jeune fille qui ne peut toucher personne, qui a une « malédiction » ou un « don » selon la vision des choses … Les personnages sont assez attachants, Juliette principalement. L’histoire d’amour est un peu facile par contre, j’ai trouvé ça presque un peu niais.
J’ai
passé un bon moment avec ce livre, mais j’en attendais beaucoup plus, je voulais être séduite, enchantée, bouleversée, comme tous les commentaires très élogieux que j’avais pu lire. J’ai « juste » passé un bon moment avec cette histoire, je lirai la suite, mais je ne suis pas impatiente, je n’ai pas été happée par l’histoire et du coup je n’ai pas été déçue de voir la dernière page arriver et l’histoire se couper dans un suspense qui me laisse sereine.
Bref un bon moment … J’ai vu que les droits avaient été rachetés et par contre, j’ai hâte de voir ce que cela donnera en film, je pense que cela sera très visuel … Dans le livre, on imagine pas mal de situations, et je me demande comment ils vont rendre certains passages … J’aurai également aimé en savoir plus sur ce monde, mais je me doute bien qu’on en apprendra davantage lors du deuxième tome.
Affaire à suivre donc.
J’attendais la nouvelle trilogie d’Yves Grevet avec impatience, il m’avait déjà complètement conquise avec Méto précédemment et lorsque j’ai découvert Nox, j’étais impatiente … Le premier tome sorti, je me suis dépêchée de l’obtenir pour le lire !
Verdict … Je l’ai lu en très peu de temps, je l’ai dévoré, j’ai été captivée … Nous sommes dans un monde futuriste où les riches ont le droit au soleil tandis que les pauvres sont condamnés à voir dans « la nox », une pollution tellement forte qu’elle cache le soleil et condamne ces personnes à vivre
dans le noir. Ils doivent produire leur électricité en marchant, en pédalant, rendant leurs mollets très complexant. On retrouve l’écriture d’Yves Grevet, tout est fluide, réfléchi, rien n’est laissé au hasard et on découvre des réponses au fur et à mesure … J’ai adoré l’histoire des prénoms qui m’a fait sourire et poussé un « ah bah oui ! » … Les personnages sont entiers, attachants, détestables, inquiétants, énervants … Un grand panel, rien n’est vraiment noir ou blanc, on voit les personnages alterner entre le « bien » et le « mal », hésiter, ne pas savoir s’ils font vraiment ce qu’il faut. Un monde passionnant, terrifiant. On a envie de découvrir vite la suite, d’en apprendre plus sur eux, Lucen est un garçon passionnant, j’ai un peu moins accrochée avec Ludmilla mais bon …
La narration est construite autour d’une alternance de point de vue : l’histoire nous est racontée par Lucen – que je considère comme le héros de l’histoire, il est au centre de tout, Ludmilla – habitante de la ville haute, et Gerges – meilleur ami de Lucen qui doit faire face à des choix et qui s’engage dans la milice qui terrorise les habitants. Cette alternance permet de mieux connaître ce monde, de voir tous les aspects d’une même situation, on revient sur la même scène vue par plusieurs personnages, ce qui permet d’expliquer des réactions … Un joli jeu d’écriture.
Un coup de cœur !
Un livre merveilleux à découvrir !
L’ayant réacquis suite à la disparition soudaine de l’un de mes livres fétiches (prêté, jamais rendu), je l’ai donc racheté comme je le disais à Bookoff, et il est donc normal d’en faire une petite critique.
La Voleuse de livres a pour première originalité d’avoir pour narrateur la Grande Faucheuse. Celle-ci est assez drôle, très ironique, presque cynique, elle nous raconte l’histoire d’une petite fille et de la façon dont elle lui échappe à plusieurs reprises. Tout cela avec un côté historique avec la Seconde Guerre mondiale en toile de fond.
La Mort porte un œil cynique sur cette folie des hommes qui se font la guerre et s’entretuent, je l’ai trouvée presque compatissante envers Liesel de temps en temps. Les personnages sont touchants, émouvants. Rudy et sa passion pour Jesse Owens, au point de se gribouiller le visage de charbon et de s’entrainer à courir la nuit … Je l’ai trouvé vraiment mignon et que dire de Hans, un père adoptif formidable, même s’il ne remplit pas vraiment ce rôle là, il est plus comme ami, confident … Au cours de l’histoire on assiste également à la passion, qui se traduisent sous la forme des petits larcins de Liesel, ses vols de livres (même si parfois, on lui offre il faut bien l’avouer).
Ainsi dans ce livre, la Mort s’adresse à nous, mais elle ne nous apparaît pas de façon effrayante, elle reste très drôle, très sarcastique et on oublie qui elle est, même si dès le début, elle nous annonce la couleur.
« Un détail : Vous allez mourir. En toute bonne foi, j'essaie d'aborder ce sujet avec entrain, même si la plupart des gens ont du mal à me croire, malgré mes protestations. Faites-moi confiance. Je peux vraiment être enjouée. Je peux être aimable. Affable. Agréable. Et nous n'en sommes qu'aux « A ». Mais ne me demandez pas d'être gentille. La gentillesse n'a rien à voir avec moi. »
Autre détail intéressant, il aborde une vision de l’Histoire dont on entend peu parlé : les allemands résistants. En effet, souvent lors de nos cours d’histoire, il y a les « bons » et les « méchants » pour schématiser. A travers ce livre, on se rend compte – même si on s’en doutait – que certains allemands luttaient contre Hitler. On connaît bien la Rose blanche avec Sophie et Hans Scholl, mais là on aborde des actes isolés, des pensées non politiques, juste un sens de la justice.
J’ai trouvé une critique du Monde des livres qui résume en une phrase ce que je pense du livre : « La Voleuse de livres célèbre l’amour de la lecture, les liens familiaux, la solidarité humaine. De quoi attendrir la Mort elle-même. » — Le Monde des livres, Johanna Luyssen, 5 avril 2007
Bref, si vous n’avez jamais eu l’occasion de lire cette histoire, n’hésitez plus …